Après des mois d’attente et afin de stopper l’hémorragie, le gouvernement a fini par approuver un important plan d’urgence de 2 Mds de DH en faveur du secteur du tourisme. Une bouffée d’oxygène pour un secteur qui a subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire depuis 2 ans.
Malheureusement, la nouvelle série de mesures de soutien qui permettra la sauvegarde d’entreprises, évitera la destruction massive des emplois, et préparera la relance du secteur n’a pas été généralisée à l’ensemble des acteurs du secteur. C’est avec stupéfaction et désolation que le secteur des agences de voyages s’est retrouvé exclut de ce plan d’urgence.
« L’absence de toute mention des agences de voyages demeure inconcevable », déplore l’Association Nationale des Agences de Voyages du Maroc dans un communiqué où elle exprime son indignation et son mécontentement et interroge les responsables gouvernementaux sur les raisons de cette exclusion.
« S’agit-il d’une priorité accordée aux secteur hôtelier aux dépends des autres corps de métiers touristiques ? Les doléances des agences de voyages n’ont-elles pas été claires malgré les correspondances multiples adressées au Ministère du Tourisme, un sit-in devant le siège de notre Ministère de tutelle, notre proposition d’un plan de sauvetage de notre activité déposé auprès du même Ministère, et une campagne de pesse ayant mobilisé plus d’une centaine de médias nationaux ? », s’interroge l’Association.
L’ANAVM tient à rappeler la situation sociale difficile de milliers de personnes et de familles dépendant des 1.200 agences de voyages existantes sur l’ensemble du territoire national dont l’activité est à l’arrêt total depuis le début de la crise sanitaire liée aux effets du Covid19.
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