Ecrit par L. Boumahrou |
Le ministre l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, lance une nouvelle génération du partenariat public-privé pour promouvoir l’emploi à travers l’ANAPEC. Ainsi 9 conventions ont été signées entre l’Agence et le secteur privé pour l’employabilité de 6.000 personnes en 2 ans ainsi que l’accompagnement de 1.200 porteurs de projet.
Le partenariat public-privé est un impératif pour relever les défis du développement socio-économique. Le Nouveau modèle de développement désigne d’ailleurs le PPP comme moyen efficace et efficient pour atteindre les objectifs de croissance que le Maroc s’est fixé.
Malheureusement, l’Etat ne pourra pas, à lui seul, absorber les besoins en matière d’emploi. C’est pourquoi, l’implication du secteur privé est primordiale pour relever tous les défis du processus de développement y compris ceux de la promotion de l’emploi.
C’est dans cette optique que l’ANAPEC a organisé ce mercredi 15 décembre un Séminaire sous le thème « Partenariat Public-Privé : Au service de l’emploi, pour relever les défis et accompagner les ambitions du nouveau modèle de développement ».
Présidée par le ministre de l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, cette rencontre a été l’occasion de mettre l’accent sur l’importance du partenariat public-privé surtout dans le domaine de l’emploi.
En effet, la création d’emploi reste un défi majeur que le gouvernement marocain doit relever pour redémarrer la machine et stimuler le développement économique. Alors pour concrétiser cette ambition, le ministère de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, à travers l’ANAPEC, a inauguré une nouvelle génération de partenariats entre le public et le privé.
Une génération qui se traduira par l’insertion de 6.000 personnes dans le cadre d’emplois durables dans plusieurs régions du pays ainsi que l’encadrement de 1.200 porteurs de projets par des entreprises pour créer et développer leurs projets et leur octroyer, à chaque fois que possible des commandes.
« L’Etat accompagne par les dispositifs relatifs à la politique active de l’emploi à travers les programmes Idmaj, Taehil, Tahfiz… Il s’agit de dispositifs de financement qui permettent entre autres de baisser le coût de l’intermédiation », a précisé le ministre, Younes Sekkouri.
Des objectifs ambitieux qui vont être atteints grâce à la signature de 9 conventions entre l’ANAPEC et des partenaires privés. Il s’agit de la Fédération Marocaine de l’Externalisation des Services (FMES), de la Fédération Nationale de l’Agroalimentaire (FENAGRI), Peugeot Citroën automobiles Maroc (PCAM), Sumitomo Electric group, groupe Managem, groupe Akwa, Jumia, Lydec et la Fondation marocaine de l’éducation pour l’emploi (EFE-Maroc). A travers ces conventions de PPP, ces entreprises s’engagent à jouer le rôle qui leur incombe de locomotive de développement.
« Le partenariat public-privé au service de l’emploi permettra de relever les défis et d’accompagner les ambitions du Nouveau modèle de développement. Les efforts des acteurs publics et privés doivent converger et se compléter dans le domaine de la promotion de l’emploi. L’Etat d’un côté doit s’assurer de la bonne allocation du facteur travail dans l’économie à travers les politiques et des programmes ciblés et le secteur privé à travers la création de la richesse, de la valeur ajoutée et des emplois », a souligné le directeur général de l’ANAPEC, Mohamed Achiq.