La croissance moyenne s’est établie à 4,7 % au premier semestre 2025, contre 3,8 % en 2024. L’inflation annuelle a diminué à 1,2 % en moyenne entre janvier et juillet 2025, grâce à la baisse des prix des denrées alimentaires, des carburants et des transports.
Selon le dernier rapport des perspectives économiques publié par la BERD, le déficit budgétaire a reculé à 3,9 % du PIB en 2024, soit 0,4 point de pourcentage en dessous de l’objectif budgétaire, grâce à la hausse des recettes fiscales. Le gouvernement vise à réduire le déficit budgétaire à 3,5 % du PIB en 2025 et à 3 % en 2026, rappelle la BERD. Le ratio dette publique/PIB est tombé à 70 % en 2024, contre un pic de 72 % en 2020.
Les exportations de biens ont progressé de 5,8 % en 2024, tirées par les ventes de phosphate et d’automobiles, parallèlement à une hausse de 20 % des arrivées touristiques (qui a atteint 17,4 millions). Le nombre de touristes a ensuite augmenté de 16 % en glissement annuel entre janvier et juillet 2025.
Les réserves officielles s’élevaient à 45 milliards de dollars US en août 2025, en hausse de 12 % en glissement annuel et équivalent à plus de cinq mois d’importations.
La croissance devrait s’établir en moyenne à 4,2 % en 2025 et à 4 % en 2026, soutenue par les investissements publics. Les risques de baisse sont liés à un ralentissement potentiel des marchés européens qui pourrait freiner les transferts de fonds et la demande d’exportations, ainsi qu’à la possibilité de chocs météorologiques défavorables.




