Candidate aux élections de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises du Maroc (AFEM), Laila El Andaloussi revient sur les derniers jours de sa campagne.
EcoActu.ma : Tout d’abord, qu’est-ce qui a motivé votre candidature à la présidence de l’AFEM ?
Laila El Andaloussi : Plusieurs raisons ont motivé ma décision. Je crois vraiment en l’Afem comme porte-parole de l’entrepreneuriat féminin, et comme une association en mesure de fédérer les femmes chefs d’entreprises, de les accompagner et de les engager sur le chemin de la performance et de l’excellence. C’est pour moi une mission et un devoir d’accompagner l’Afem dans cette voie. Ma vocation première et mon champ de prédilection étant l’entreprise où j’exerce le métier d’expert-comptable depuis plus de 20 années, avec beaucoup de passion. Ainsi j’aimerai mettre mon expertise au service des entreprises de l’Afem. D’ailleurs c’est le slogan de ma campagne, « Mon expertise au service de l’Afem ». Sans oublier que je suis adhérente à l’Afem depuis 2003 et je siège à son Conseil d’administration depuis 2012. Militante associative de longue date, j’ai baigné dans la culture de l’engagement depuis mon jeune âge.
Plus que quelques jours pour les élections. Comment entreprenez-vous cette dernière ligne droite ?
Je suis mobilisée à fond, appuyée par mon comité de soutien. Ces derniers jours sont consacrés à des entretiens avec la presse pour clarifier davantage mon programme. C’est la dernière ligne droite. Les membres de l’Afem ont manifesté beaucoup d’intérêt pour cette élection et je les en remercie.
L’ AFEM a perdu de son aura, durant ces dernières années, en tant qu’acteur décideur de la scène politique et économique du pays. Comment comptez-vous lui rendre ses lettres de noblesse ?
Je ne pense pas que l’ Afem ait perdu de son aura. L’ Afem est une association qui a bien fait sa place au Maroc, en tant que porte drapeau de l’entrepreneuriat féminin. Aujourd’hui, elle siège au Conseil d’administration de la CGEM, de l’ASMEX et de Maroc PME. Elle a également tissé jusqu’à aujourd’hui des partenariats stratégiques. L’Afem avait mis en place avec la Caisse générale de garantie un fond dédiée aux femmes pour couvrir les besoins de financement de leurs entreprises. L’AFEM organise depuis trois ans le SEWI (South economic women initiative) qui est une « marque déposée » de l’ AFEM. C’est un évènement international de Networking et d’échange, qui se déroule au Maroc organisé sous le haut patronage de Sa Majesté.
Maintenant, il y a un fait qu’on ne peut nier. L’environnement économique actuel est caractérisé par une accélération inédite, une révolution technologique, des mutations économiques, des changements réglementaires, et par conséquent émergent de nouvelles attentes, de nouvelles exigences, qui sont autant d’opportunités pour le développement de l’Afem.
Quels sont les points forts de votre programme pour pouvoir convaincre vos consœurs ?
Mon programme est axé sur les problématiques que rencontrent chaque jour les femmes entrepreneurs en tant que chefs d’entreprise notamment l’accès au financement, l’accès au marché, la fiscalité…
Avec mon équipe nous travaillerons aussi sur le renforcement du rôle et sur le rayonnement des représentations régionales de l’AFEM, très dynamiques déjà. Une réorganisation en termes de procédures de fonctionnement pour rendre plus efficients nos modes de gestion est également prévue. Le networking entre membres, tient une place centrale aussi dans mon programme. Je prévoie l’implantation d’un outil performant et puissant d’échanges entre membres.