Dans son baromètre relatif au second trimestre, Coface passe sous la loupe le risque-pays de 162 Etats. Le but étant d’apprécier les risques pays, l’appréhension de l’environnement des affaires et l’évaluation des données macroéconmiques à travers 70 ans d’expérience en matière de paiement.
Sans surprise, l’évaluation de plusieurs de ces pays est reclassée ce trimestre. Parmi eux figurent la Russie, l’Arabie Saoudite, l’Equateur, la République du Congo, l’Azerbaïdjan, le Botswana, la Guinée et le Mexique. En dehors du monde émergent et des États-Unis, l’Australie et le Canada voient aussi leur évaluation améliorée.
Au total, 11 pays sont reclassés ce trimestre, aucun n’étant déclassé malgré la hausse de l’inflation et la poursuite des « stop and go » qui pénaliseront la demande interne de plusieurs grandes économies émergentes dans les mois à venir.
En ce qui concerne le Maroc, il est classé dans la catégorie risque assez élevé d’évaluation pays de Coface. Il maintient la même évaluation. Cette évaluation intervient dans un contexte de pandémie où le gouvernement a pris des mesures draconiennes pour secourir le tissu économique de la tempête liée à la crise sanitaire.
Du côté des évaluations sectorielles, 53 sont revues à la hausse. Elles concernent principalement la métallurgie et, dans une moindre mesure, les secteurs du papier et du bois.