La première Université d’été de la CGEM, organisée les 28 et 29 sur le campus de l’ISCAE, a réuni tout le gotha du monde politique et économique. Les débats et la qualité des intervenants dévoilent le besoin d’un espace d’expression pareil.
Quasiment tous les intervenants invités à la première édition de l’Université d’été de la CGEM ont répondu présents et la qualité des débats était également au rendez-vous par le choix des thématiques qui parlent aux entreprises et interpellent les pouvoirs publics. Tout au long des deux jours qu’a duré cette université d’été, le campus de l’ISCAE ne désemplissait pas témoignant ainsi qu’il y avait un véritable besoin d’un espace d’expression pareil.
Cette édition placée sous le thème « Une entreprise forte, un Maroc gagnant », a constitué un véritable événement de cette rentrée marquée par le discours du Roi adressé à la nation à l’occasion de la fête du trône.
Dans son discours le Roi a insisté sur « la nécessité d’une mise à jour des programmes d’accompagnement destinés aux entreprises, en particulier ceux visant la facilitation de leur accès au financement, l’accroissement de leur productivité, et la formation et la mise à niveau de leurs ressources humaines ». Le Souverain rappelle dans son discours que « Le but recherché est bien de rehausser la compétitivité de l’entreprise marocaine, de renforcer ses capacités exportatrices, et d’accroître son potentiel de création d’emplois. Une attention particulière doit être portée aux petites et moyennes entreprises qui représentent 95% du tissu économique national ». Le discours du Trône insiste que « l’entreprise productive a aujourd’hui besoin de davantage de confiance de la part de l’Etat et de la société. C’est la voie à travers laquelle l’investissement pourra retrouver le niveau souhaité, et l’attentisme délétère cédera la place à une dynamique marquée par la prépondérance d’un esprit d’initiative responsable et d’innovation ». « En effet, le regain du dynamisme économique est tributaire du niveau d’engagement des entreprises, du renouvellement de la culture des affaires et d’une exploitation optimale des nombreux atouts offerts par le Maroc. Il convient également de prendre en considération les enjeux de la compétition internationale et, même parfois, de ceux des guerres économiques et commerciales », insiste le Roi Mohammed VI.
Justement dans ce contexte de renouveau du modèle de développement, cette université d’été a constitué, pour les instances de gouvernance de la Confédération, nouvellement mises en place, une plateforme opportune pour décliner le rôle central de l’entreprise en tant que levier de croissance et dévoiler ses priorités et ses plans d’actions en vue d’anticiper et accompagner les mutations profondes qui affectent nos économies.
Les séances plénières, animées par des intervenants du monde économique, académique, social, et politique, ont été de véritables laboratoires d’échange de paroles et d’idées sur divers sujets à polémique, notamment la question du financement, l’endémique retard des délais de paiement, la transformation digitale, la relation avec le fisc… Autant d’éléments qui ont contribué à la réussite de cette première édition qui a libéré la parole dans un cadre nouveau.