Par nature des services, et sur les 11,1% de la population marocaine ayant nécessité un suivi médical pour les maladies chroniques, 45,2% n’ont pas eu accès à ces services.
Les résultats de l’enquête élaborée par le Haut Commissariat au plan ont révélé que les ménages marocains ont dû renoncer aux soins de santé nécessaires pendant le confinement sanitaire. Dans l’ensemble, sur les 22,7% de la population marocaine ayant nécessité un suivi médical, tous services confondus, durant le confinement sanitaire, 35,9% n’ont pas pu accéder à ces services, les ruraux (41,2%) plus que les citadins (33,1%), les hommes (38,2%) plus que les femmes (34,5%), les 20% intermédiaires (40,4%) plus que les 20% les plus aisés (29,9%).
En ce qui concerne la population infantile, le nonaccès aux services médicaux est plus prononcé parmi les enfants de 6-17, avec un pourcentage de 47,1%, alors qu’il est à son niveau le plus bas parmi les enfants de moins de 6 ans (18,8%).
Avec un pourcentage de 36,4%, la peur de contamination du virus COVID-19 est la principale raison de non accès aux services de santé durant la période de confinement, pour les ménages avec enfants, suivi par, le manque de moyens financiers avec 31,5% et par les difficultés d’accès (indisponibilité de moyens de transport et éloignement) avec 16,7%. En dernier lieu l’indisponibilité du personnel soignant en cette période est citée par 6,3%.
Outre le groupe d’âge, les raisons de non accès de la population aux différents services de santé diffèrent selon le milieu de résidence et le niveau de vie des ménages. Le manque de moyens intervient comme principale raison pour les ruraux (36,0%) et les 20% les moins aisés (41,7%), alors que la peur de contamination est évoquée par les citadins (34,4%) et les 20% les plus aisés (35,0%). L’indisponibilité du personnel est également plus citée parmi les 20% les plus aisés (18,5%) et les citadins (12,6%).
Par nature des services, et sur les 11,1% de la population marocaine ayant nécessité un suivi médical pour les maladies chroniques, 45,2% n’ont pas eu accès à ces services, les ruraux (53,2%) plus que les citadins (41,3%), les 20% les moins aisés (48,0%) plus que les 20% les plus aisés (36,8%) et les enfants de moins de 18 ans (53,3%) plus que les adultes (44,6%).
Selon la classe d’âge des enfants, cette proportion est plus élevée parmi ceux âgés de 6-14 ans (64,2%) que parmi ceux 6 ans (39,2%) ou parmi ceux de 15-17 ans (53,3%). En ce qui concerne les maladies passagères, l’accès est également différencié selon le milieu de résidence, le niveau de vie, le sexe et le groupe d’âge.
Parmi les personnes ayant nécessité un suivi médical pour ces maladies (10,1%), 36,8% n’ont pas pu accéder à ces services, les ruraux (45,9%) plus que les citadins (32,8%), les hommes (40,3%%) plus que les femmes (34,5%), les 20% les moins aisés (46,9%) plus que les 20% les plus aisés (25,9%) et les adolescents (49,4%%) plus que les enfants de moins de 15 ans (36,9%) et les adultes (36,4%).
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