Dans la conjoncture marquée par une morosité économique conséquence de la pandémie, l’annonce de nouveaux investissements ne peut que donner l’espoir d’un retour au dynamisme avant crise Covid. Bien que le chemin soit encore long, il est impératif de remettre les moteurs en marche en espérant atténuer les effets de la crise.
L’annonce de la construction d’une nouvelle usine dans le secteur automobile au Maroc ce lundi 14 décembre est en soi un signal d’une reprise de l’activité économique.
Un protocole d’accord a été signé par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le Vice-Président Exécutif EMEA du groupe Adient, Michel Berthelin relatif à la construction d’une nouvelle usine de fabrication de coiffes pour les clients du groupe : PSA, VW et Toyota.
Un investissement de 15.5 M€ soit 170 MDH qui permettra de générer 1.600 emplois et la réalisation d’un chiffre d’affaires à l’export de 60 millions d’euros pour servir 750.000 véhicules.
« Cette usine s’inscrit dans le cadre du programme que nous avons avec le groupe Adient relatif au développement d’un écosystème autour du groupe américain. Nous sommes ravis que la concrétisation de cet investissement soit accélérée après les grandes orientations de SM le Roi relatives aux relations avec les Etats-Unis », a déclaré Moulay Hafid Elalamy.
Le ministre a exprimé un optimisme quant à l’arrivée de nouveaux investisseurs étrangers, américains et autres, dans le secteur de l’automobile qui affiche bonne mine malgré la crise.
Rappelons que le ministère et la CDG ont signé récemment un protocole d’accord portant sur l’extension de la Zone d’accélération industrielle (ZAI) de Kénitra d’une superficie d’environ 96 ha. Une extension qui permettra au Maroc d’attirer davantage d’investisseurs étrangers mais aussi marocains opérant dans le secteur de l’automobile.
Pour Michel Berthelin, le groupe Adient compte élargir sa présence au Maroc à travers cette usine mais également un centre technique qui permet à Adient de développer et de créer les modèles de demain qui équiperont les véhicules aussi bien fabriqués au Maroc qu’ailleurs.
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