Ecrit par la Rédaction |
Les Régionales d’investissement organisées par la Banque Populaire ont démarré ce 19 mai dans la région Fès-Meknès, comme première escale. Un moment fort pour les différents acteurs pour débattre des potentialités de la région et des mesures de soutien déployées par la Banque Populaire pour assurer la relance dans la région.
Dans le but d’accompagner la stratégie nationale de la relance de l’investissement, la Banque Populaire organise un roadshow à travers 10 grandes villes du Royaume. La première étape du roadshow des Régionales de l’investissement s’est déroulée ce 19 mai à Fès. Ce roadshow abritera des échanges et débats entre acteurs publics et privés, diffusés en ligne, sous forme de webinaires et de workshops dédiés aux entreprises.
Les Régionales de l’Investissement, dont le coup d’envoi a été donné par Mohamed Karim Mounir, Président Directeur Général du groupe BCP, tendent à mettre en exergue les potentialités de chaque région, les secteurs porteurs afin de pouvoir les exploiter à bon escient tout en bénéficiant des moyens de financement nécessaires.
A l’occasion de la rencontre de ce 19 mai dédiée à la région Fès-Meknès, Lahcen El Aouani vice-président de la région Fès-Meknès a tenu à rappeler les spécificités de la région qui parfois dépassent celles des autres régions. Elle dispose d’un potentiel important aussi bien en ce qui concerne l’agriculture, l’artisanat et même dans d’autres industries.
D’ailleurs, la région a mis en place un plan stratégique dont le budget dépasse 11 Mds de DH. Elle est aussi la première région à signer des conventions avec l’Etat pour la réalisation de différents projets. C’est pour dire qu’un plan ambitieux à réaliser est déjà sur les rails.
«Forte de ses ambitions en matière de relance d’investissement et de création d’emplois, la région compte par ailleurs sur le financement de la Banque Populaire pour la réalisation de ses objectifs », rappelle El Aouani.
De son côté El Attar Sofi, président du Directoire de la Banque Populaire Fès-Meknès explique que la Banque Populaire, de par sa mission de soutien et d’accompagnement, est le partenaire par excellence de l’entreprise. Le réseau de proximité dont dispose la banque a permis le développement économique dans les régions les plus lointaines.
Il corrobore ses propos par quelques chiffres : aujourd’hui la banque a à son actif 209 agences dont 22 dédiées à la TPE auxquelles s’ajoutent les Centres d’Affaires. « Avec un effectif de plus de 1100 agents et cadres, une force commerciale expérimentée à l’écoute des attentes de la clientèle, la BP a réalisé des scores importants en matière de distribution de crédits et de dépôts. Elle joue par ailleurs le premier rôle en matière d’activité d’intermédiation soit 37% de PDM en crédits et 34% de PDM en dépôts de la clientèle », annonce E. Sofi. Et d’enchaîner : « Une des singularités de notre réseau est qu’il dispose d’une autonomie décisionnelle en terme d’accompagnement et de financement de porteurs de projets ».
Le portefeuille de la banque s’établit ainsi à 33.000 TPME avec des offres spécifiques modulées en fonction de la taille de l’entreprise, du segment de clientèle, du secteur d’activité…
Dans un contexte de pandémie, la banque a, selon le président du Directoire, fait preuve de résilience et continué à soutenir sa clientèle en mettant à sa disposition les garanties étatiques, le moratoire sur les crédits et les différents produits de financement (Oxygène, relance, Intelaka) sur lesquelles elle affiche des réalisations très probantes.
Aussi, la banque a-t-elle signé il y a deux mois une convention avec le CRI visant à accompagner les jeunes entrepreneurs depuis la conception du projet jusqu’à son déploiement d’une manière innovante dans la mesure où la Banque va vers ces porteurs de projets.
Tout en plantant le décor de la situation pendant la pandémie marquée par des entreprises en difficulté essentiellement dans les secteurs fortement dépendant de l’étranger, Yassine Tazi Directeur Général du CRI Fès-Meknès estime pour sa part qu’une frange du tissu économique a fait preuve de résilience.
Un an après le déclenchement de la crise sanitaire, les entreprises opérant dans les principaux secteurs de la région ont repris avec des taux de 80 à 90% de leur rythme habituel. En dehors de quelques secteurs tels que l’artisanat ou le tourisme, l’industrie a repris globalement. Cette résilience n’est pas seulement une conception mais une réalité mesurable, insiste-t-il.
Les mesures de soutien et les programmes nationaux dont bénéficient les TPME leur ont permis de faire face à la crise.
Ajoutons à cela les mesures prises au niveau de la région pour continuer à soutenir les TPME à juguler les effets de la crise. Deux initiatives ont été lancées sur le plan régional : la première concerne la mise en place d’un fonds au niveau du conseil de la région Fès-Meknès qui va permettre de garantir les micro-crédits pris par les petits artisans. La seconde sur laquelle travaille actuellement la région relative à l’E-commerce permettrait d’accompagner les 120 000 artisans de la région.
Mohamed Benchaâboun, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, est venu personnellement clôturer cette première étape.
L’étape de Fès s’est prolongée dans l’après-midi par un workshop dédié, qui a vu la participation de nombreuses entreprises ayant pris rendez-vous en one-to-one avec les principaux acteurs présents.
À noter que le prochain rendez-vous « Les Régionales de l’Investissement » aura lieu le mardi 25 mai 2021 à Rabat.