Depuis dimanche, 13 octobre, date à laquelle l’ex-patron des patrons a annoncé sa démission aux différents membres par mail, la CGEM est en pleine tourmente.
Cette décision tombée juste après un rappel à l’ordre du ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger sur des propos tenus par Salaheddine Mezouar sur l’Algérie, a plongé le patronat dans un vrai dilemme juridique.
Il faut dire qu’à la veille de la préparation du PLF 2020, le Patronat se retrouve sans repère et surtout sans visibilité quant à la suite des événements. Et pour cause, les membres devront choisir un nouveau président dans les 3 mois qui suivent la vacance lors d’une Assemblée générale ordinaire. Mais plus urgent encore, qui pour assurer l’intérim, le bateau ne pouvant naviguer sans capitaine.
Et c’est là où le bât blesse. Rappelons que la CGEM est depuis juillet 2019, soit depuis la démission de Faïçal Mekouar, sans vice-président général, censé assurer l’intérim conformément aux Statuts de la Confédération. Ce retard dans la désignation d’un nouveau vice-président général plonge aujourd’hui l’une des plus puissantes institutions au Maroc dans un flou total.
Ces deux questions ont été à l’ordre du jour d’une réunion qui s’est tenue ce mercredi 16 octobre à 15 H en présence de 40 membres. A noter que S. Mezouar, avant sa démission, avait fixé cette date pour la tenue du Conseil d’administration.
Après plus de 2H30 min de débats houleux, les membres se sont accordés sur la date du prochain Conseil d’administration qui se tiendra le lundi 28 octobre. Aussi, ont-ils fixé l’ordre du jour du prochain Conseil qui consistera, comme précité, à nommer celui qui assurera l’intérim et à définir la date de la prochaine AGO.