Ecrit par la Rédaction |
Face à la recrudescence du chômage, vaille que vaille, le gouvernement devra miser le tout pour le tout pour éviter le risque d’une dégénérescence en crise sociale. Le risque épidémique persiste toujours avec un durcissement des restrictions. Le pourcentage des chômeurs issus de licenciements ou d’arrêts d’activité a effectué un bond inquiétant sous l’emprise dévastatrice du coronavirus passant de 26,4% en 2019 à 38,7% en 2020.
Contrairement à ce que l’on croit la hausse du taux de chômage n’a pas débuté avec la propagation de la pandémie et les mesures restrictives qui ont suivi mais bien avant.
La tendance haussière du taux de chômage s’est déclenchée en passant de 8,1 % au deuxième trimestre 2019 à 9,4% et puis 10,2% respectivement pour le troisième et le quatrième trimestres de la même année et terminer son envolée à 12,2% en fin 2020, tiennent à rappeler les analystes du CMC.
Cette année marquée par une crise sanitaire qualifiée de tous les maux, celle-ci a exercé une forte pression sur le marché du travail provoquant un déséquilibre profond. Du jamais vu en matière de précarité, de sous-emploi, de vulnérabilité. D’après les statistiques du HCP, le taux de chômage féminin a culminé à 16,2% alors que celui des hommes n’a été que de 10,7% pour 2020.
La catégorie qui a particulièrement le plus pâti des retombées négatives de la pandémie ce sont les nouveaux arrivants sur le marché, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans est passé de 24,9% à 31,2 %.
Un taux inquiétant si l’on prend en considération qu’il n’intègre pas les NEET notamment les jeunes.
Cette hausse est justifiée par l’arrêt de certaines activités et les licenciements d’une partie des salariés effectués par les employeurs dans le cadre de la réduction des coûts ou de la restructuration de leurs unités de production. Le nombre de chômeurs ayant déjà travaillé a augmenté de plus de 330 mille portant le nombre total de cette catégorie de la population active à 804 mille personnes.
Leur part en regard avec la proportion des primo demandeurs est passée de 42,7% en 2019 à 56,2% en 2020. « Ainsi et faisant suite à la recrudescence du nombre de chômeurs ayant travaillé, la structure des chômeurs en fonction de la durée a changé de profil avec un relèvement conséquent du nombre de chômeurs qui se trouvent en arrêt de travail de moins d’une année », constate le CMC. Leur proportion va grimper de 31,8% en 2019 à 43,7% l’année écoulée.
Licenciements ou arrêts d’activité des établissements, un taux de chômage de 38,7%
Le pourcentage des chômeurs issus de licenciements ou d’arrêts d’activité de l’établissement employeur a effectué un bond inquiétant sous l’emprise dévastatrice du coronavirus passant de 26,4% en 2019 à 38,7% en 2020.
Ajoutons à cela que crise a aussi aggravé le phénomène du sous-emploi une des caractéristiques principales de la situation problématique et délicate du marché de travail au Maroc et qui handicape la promotion de l’emploi pour une émergence rapide et inclusive de l’économie nationale.
Le sous-emploi mesuré en liaison avec le nombre d’heures travaillées a connu une expansion rapide de 20 points entre 2019 et 2020 en registrant des proportions respectives de 38% et 58%.
Face à cette conjoncture du marché du travail laissant à désirer où le taux de chômage a atteint un niveau inattendu, où le halo de chômage n’arrête pas de s’élargir et où l’offre de travail est à moitié asphyxiée par les restrictions sanitaires, il est plus qu’urgent que le gouvernement se penche, avec tous les moyens dont ils dispose, sur cette crise de l’emploi avant qu’elle ne dégénère en crise sociale difficile à contenir.
Le seul moyen dont il dispose est la relance de l’économie en procédant par ailleurs à des changements structurels de son modèle de développement et en l’adaptant aux nouveaux enjeux de l’internationalisation. Faute de quoi, les mêmes fautes produiront les mêmes erreurs.
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IL FAUT ARRÊTER DE METTRE DE L’HUILE SUR LE FEU , IL Y A SOLUTION A TOUT PROBLÈME ,EN ESPÈCE LA CRISE SOCIALE « » LE DÉVELOPPEMENT DURABLE « » NOUS SAVONS AUJOURD’HUI COMMENT VIVRE MIEUX TOUT EN FAVORISANT LA PROSPÉRITÉ DU PAYS IL RESTE JUSTE A MOBILISER LA SOCIÉTÉ POUR PASSER AUX ACTES ET LUI DONNER ENVIE D’ENTREPRENDRE. LES ALERTES RÉPÉTÉES NE FONCTIONNENT PAS, IL FAUT OUVRIR DES PERSPECTIVES POUR DONNER SOIF D’UN DÉVELOPPEMENT RENFLEMENT DURABLE ,ALLER A L’INVERSE DU DISCOURS FRÉQUEMMENT ENTENDU QUI PROPAGE LA PEUR ET L’ANGOISSE EN RAPPELLENT SANS CESSE LES CATASTROPHES ANNONCÉES. LE CHANGEMENT NE SE FERA PAS SANS UN LARGE CONSENTEMENT , UNE ADHÉSION DES « » FORCES VIVES » » , UNE PARTICIPATION ACTIVE DE CHACUN . A MOINS D’ACCEPTER D’ALLER VERS UNE DIRECTION « »VERTE » » OU VERS DES MESURES D’URGENCE ADOPTÉES A LA HÂTE , SANS COHÉRENCE NI HIÉRARCHIE, POUR FAIRE FACE A DES CRISES A RÉPÉTITION . ET POUR DONNER ENVIE ; IL FAUT OUVRIR DES PERSPECTIVES EN DEUX MOTS POUR NE PAS DÉVELOPPER : AU LIEU DE DÉCRIRE AUX MALADES LE TRISTE SORT QUI LEUR ÉTAIT PROMIS SI ILS NE CHANGEAIENT PAS IL FAUT LEUR DEMANDE DE PENSER A CE QU’ILS AIMERAIENT FAIRE DE CE QU’IL LEUR RESTAIT DE VIE, UN CHANGEMENT DE COMPORTEMENT QUI DOIT ETRE OBTENU NON PLUS EN FAISANT PEUR , MAIS RÉVÉLANT DES BONHEURS A PORTÉE DE MAIN… ( EXCUSEZ DE NE POUVOIR TOUT ECRIRE SUR CE SUJET MAIS NOUS Y REVIENDRONS SANS AUCUN DOUTE LA NATURE A HORREUR DU VIDE .