Parmi les pays arabes et africains, le Maroc occupe des rangs honorables en matière de recherche scientifique mondiale autour de la pandémie Covid-19.
Dans l’objectif de soutenir l’effort national de recherche et développement sur la thématique du Covid-19, le CNRST, à travers son Institut Marocain de l’Information Scientifique et Technique (IMIST), a réalisé une étude bibliométrique sur la production scientifique mondiale autour de la pandémie du Covid-19.
Rivalisant avec la tendance de propagation du Covid-19, le nombre de publications augmente à une cadence très rapide, pouvant atteindre quelques centaines par jour. Ce qui démontre la forte mobilisation de la sphère scientifique pour trouver des réponses à diverses questions autour du Covid-19.
Si la contribution de la Chine, des Etats-Unis et du Royaume-Uni à cet effort scientifique est en première ligne, les scientifiques d’affiliations arabes et africaines montrent un dynamisme très louable.
Le Maroc, au niveau du WOS, se classe honorablement au troisième rang africain derrière l’Afrique du Sud et l’Egypte et troisième arabe derrière l’Arabie Saoudite et l’Egypte, devançant ainsi des pays comme le Qatar, les Emirats Arabes Unis, l’Iraq et la Jordanie. Au niveau de Scopus, le Maroc occupe le quatrième rang à la fois arabe et africain.
Les moyens, humains et financiers, mis en oeuvre par l’Etat marocain pour soutenir les chercheurs et praticiens dans leur lutte contre ce virus, sont de nature à stimuler la productivité nationale en termes de recherche et développement.
A noter que les données analysées dans l’étude de veille sont essentiellement issues des bases de données bibliographiques Web of Science, Scopus et PubMed.
L’interrogation de ces réservoirs de référence, réalisée au 23 avril 2020, révèle un intérêt inédit des chercheurs pour la thématique du Covid-19. En effet, depuis janvier 2020, il a été recensé plus de 6024 publications dans le Web Of Science à ce sujet. Au niveau de Scopus, le nombre de publications est de l’ordre de 3327, tandis qu’au niveau de PubMed, ce nombre dépasse les 6500 publications.
Lire également : La recherche scientifique s’attaque au Covid-19