Au terme des neuf premiers mois de 2019, les financements ont atteint 48,1 Mds de DH en hausse de 6,2% par rapport à la même période de l’année précédente.
Le Conseil de l’APSF s’est tenu récemment sous la présidence de Abdallah Benhamida pour faire le point sur l’évolution des concours à l’économie des métiers de financement à fin septembre 2019.
Il en ressort que les financements des neuf premiers mois de 2019 se sont établis à 48,1 Mds de DH en hausse de 2,8 Mds de DH ou 6,2% par rapport à la même période de 2018.
Par métier, la répartition de cette enveloppe se présente comme suit (variations par rapport aux neuf premiers mois de 2018) :
- Crédit-bail : 11,1 milliards, en progression de 713 millions ou 6,9% ;
- Crédit à la consommation : 13,9 milliards, en hausse de 1,5 milliard ou 11,9% ;
- Factoring : 12,9 milliards, en hausse de 366 millions ou 2,9% ;
- Crédit immobilier : 10,2 milliards, en hausse de 232 millions ou 2,3%.
En ce qui concerne, les encours à fin septembre 2019, ceux-ci totalisent 170,5 milliards, en hausse de 3,8 milliards ou 2,3% par rapport à fin décembre 2018. La répartition de cette enveloppe, par métier, se présente comme suit (variations par rapport à fin décembre 2018) :
- Crédit-bail : 47,6 milliards, en progression de 350 millions ou 0,7% ;
- Crédit à la consommation : 54,4 milliards, en hausse de 2,2 milliards ou 4,1% ;
- Factoring : 3,1 milliards, en recul de 1,5 milliard ou 32,5% ;
- Crédit immobilier : 65,4 milliards, en hausse de 2,8 milliards ou 4,4%.
Le Conseil passe en revue l’environnement juridique réglementaire des sociétés de financement en faisant le focus sur le nouveau droit des sûretés mobilières, dans son pilier technique relatif à la mise en place d’un registre national électronique des sûretés mobilières.
Sur le plan de l’activité, le Conseil regrette la banalisation du factoring et sa dilution dans l’activité bancaire et appelle l’ensemble des opérateurs à préserver les fondamentaux de ce métier. Sur le plan de la réglementation prudentielle, il plaide pour la prise en compte des spécificités des sociétés de financement, en particulier du crédit-bail et du factoring.
En cette occasion, les sociétés de financement réaffirment leur volonté de dynamiser le programme de renouvellement du parc de véhicules de transport, soulignant que la proposition de l’APSF est destinée en particulier aux « petits » transporteurs : transporteurs individuels, auto-entrepreneurs et TPE, qui en ont le plus besoin. La proposition consiste à faire jouer pleinement le levier de la prime pour permettre à ces transporteurs de faire face à l’insuffisance de leur apport initial.
Last but not least, le Conseil a échangé longuement autour du Discours royal du 11 octobre 2019 et décide d’activer la réflexion déjà entamée, à travers des ateliers ad hoc sur la manière de dynamiser l’offre des sociétés de financement aux auto-entrepreneurs, TPE et autres petits acteurs potentiels, aux ressources modestes et ayant difficilement accès au financement.
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