Les résultats trimestriels de Cosumar publiés au 30 septembre font ressortir une augmentation du chiffre d’affaires consolidé du Groupe par rapport à l’année précédente, expliquée principalement par la croissance du chiffre d’affaires de l’activité export.
« La campagne sucrière s’est caractérisée par un déficit pluviométrique et un taux de remplissage très bas des barrages, mais qui ont été atténués par la poursuite des efforts des équipes Cosumar avec le soutien des partenaires institutionnels et les autorités locales », explique le top management. Ainsi, le bilan de la production de sucre blanc issu de la campagne agricole s’élève à 321 Kt en 2022, soit un retrait de 17% par rapport à la campagne précédente.
A noter également le renchérissement de la facture énergétique du Groupe lié à la flambée historique des prix des combustibles sur le marché international. Des efforts importants d’amélioration de l’efficacité énergétique ont été mis en place pour atténuer en partie l’impact de l’augmentation des prix des consommables.
Le Chiffre d’affaires consolidé à fin septembre 2022 s’élève à 7 899 MDH en augmentation de +15,5% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette évolution est portée principalement par la croissance du chiffre d’affaires à l’export. Les ventes à l’export ont enregistré un volume de 570 Kt à fin septembre 2022, contre 483 Kt à fin septembre 2021.
Les investissements comptabilisés à fin septembre 2022 s’élèvent à 220 MDH, et concernent principalement la poursuite des mises à niveau et maintenance de l’outil industriel.
Partant de là, le Groupe Cosumar avec le soutien de ses partenaires institutionnels et les autorités locales, reste mobilisé au quotidien dans l’ensemble des périmètres sucriers pour la réussite du programme de semis et de plantation et poursuivra le déploiement des solutions favorisant la rationalisation de l’eau ainsi que d’autres solutions alternatives.
Cosumar continuera de mettre en œuvre tous les moyens pour assurer un approvisionnement normal du marché en sucre malgré les conditions climatiques difficiles impactant la production sucrière locale et un contexte international marqué par une flambée des prix des matières premières.