Malgré les mesures préventives et restrictives mises en place de par les monde, la crise sanitaire entraîne des répercussions économiques et sociales exceptionnelles mais fatales comme en attestent les chiffres suivants :
Le Fonds monétaire international s’attend à ce que cette crise coûte à l’économie mondiale 11.000 Mds de dollars jusqu’à la fin de 2021 (soit l’équivalent de la Production annuelle totale pour le Japon, l’Allemagne et la France) et 28.000 Mds de dollars en 2025 ;
Selon les projections de la Banque mondiale, d’ici 2021, la crise aurait entraîné dans la pauvreté entre 110 et 150 millions de personnes (1,90 dollars par jour ). Le pourcentage de pauvreté enregistre sa première augmentation depuis 1988 ;
Le nombre d’enfants non scolarisés dans les pays en développement a atteint plus de 6,1milliards ;
Les envois de fonds des migrants dans le monde pourraient diminuer de 2,7% cette année et de 5,7% en 2021 (Banque mondiale) ;
Environ 495 millions d’emplois à temps plein auraient été perdus au cours du troisième trimestre de l’année en cours comparativement au quatrième semestre de 2019. (Organisation internationale du travail)
Le nombre d’arrivées de touristes internationaux a diminué de 70% au cours des huit premiers mois, soit une perte de 730 milliards de dollars, et cette baisse est susceptible de se situer entre 60% et 80% sur toute l’année. (Organisation Internationale du tourisme)
Les perspectives restent entourées d’un niveau inquiétant d’incertitudes. Les scénarios de reprise changent régulièrement. En effet, le rythme de la reprise économique dépend : de l’évolution de la pandémie et disponibilité d’une solution médicale ; la restauration de la confiance des opérateurs économiques et des ménages ; la durée et l’efficacité des restrictions et mesures mises en place pour alléger l’impact de la pandémie.