Les élus de la Chambre des représentants ont adopté tard dans la soirée du mercredi 1er juin, le texte visant à relever le plafond de la dette américaine, éloignant ainsi le risque d’un défaut des Etats-Unis sur leur dette, qui aurait eu des conséquences catastrophiques sur l’économie américaine et mondiale.
Dans un communiqué, Joe Biden a qualifié le vote de « pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut », obtenu grâce à un « compromis des deux partis ».
Lors d’une conférence de presse, le chef républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a estimé que ce vote « plaçait le citoyen américain en priorité »en réalisant ce « qu’aucune mandature précédente n’avait réussi jusqu’ici ». Le texte doit désormais être adopté par le Sénat, qui devrait se prononcer rapidement.
« Aucun camp n’a obtenu tout ce qu’il voulait », a résumé Joe Biden après l’adoption du texte, à une très large majorité.
L’accord suspend le plafond de la dette jusqu’en 2025 mais prévoit par ailleurs une baisse de 10 milliards de dollars des fonds alloués aux services fiscaux pour se moderniser et renforcer les contrôles. Le projet de loi a reçu 314 voix en faveur – 165 démocrates et 149 républicains – alors que 117 élus s’y sont opposés – 71 républicains et 46 démocrates.