Le ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau s’attellera sur la mise en place de plans régionaux relatifs à la gestion des carrières et déterminera les zones interdites à l’exploitation.
C’est ce qu’a déclaré le ministre Abdelkader Amara, lors de la séance des questions orales au Parlement ce lundi 4 février au Parlement. Répondant à une question sur « L’exploitation anarchique des carrières de sable », présentée par le groupe Justice et Développement à la Chambre des représentants, le ministre a indiqué qu’il sera procédé à la création de commissions préfectorales et provinciales des carrières et à une étude d’impact de ces carrières sur l’environnement, en plus des garanties financières pour assurer le réaménagement du gisement après son exploitation.
Il a, également, mis l’accent sur l’utilisation d’outils de mesures et d’appareils techniques qui fonctionnent de façon automatique pour le contrôle des carrières, en plus des levers topographiques qui seront effectués chaque six mois.
En ce qui concerne la mise en oeuvre des dispositions de la loi relative à l’exploitation des carrières, A. Amara a rappelé que dès la publication dans le Bulletin Officiel, un décret a été promulgué le 30 novembre 2017, ainsi qu’un certain nombre d’arrêtés ministériels portant sur les garanties financières, la délimitation des zones dangereuses, les dépendances des carrières et l’adoption d’un régime de déclaration d’exploitation.
Reste encore deux arrêtés dont l’un est relatif à la police des carrières et l’autre conjoint avec le ministère de la Pêche maritime, qui est en cours d’élaboration, notant que ce système permettra d’améliorer la gestion de l’exploitation des carrières.