Le virus a dévoilé la petitesse de certains grands ( ?) savants, médecins, chercheurs en toutes sciences. La force de leurs connaissances se manifeste dans la dénonciation perfide des confrères.
La concurrence est devenue plus féroce, non pour le bien des humains, mais pour l’appât du gain promis par les faiseurs de potions magiques, surtout intéressés par l’évolution du cours de leurs actions. A nous aussi, ils promettent la vie sauve contre notre bourse, petit porte-monnaie.
Les hommes politiques crèvent l’écran vantant et vendant des remèdes et des découvertes improbables dans l’espoir d’engranger des voix, les échéances électives se profilant à l’horizon.
Les artistes jouent et chantent pour faire passer le temps, qui de toute façon n’attend pas. Il n’est que l’attribut du destin qui trace notre vie sans se soucier de nos désirs et de nos envies.
Certains hommes de Dieu n’ont plus le temps de prier ni pour les morts, ni pour les vivants ; ils le font pour être sauvés de l’enfer terrestre, quant à celui du ciel, ils espèrent avoir le temps de confesser et d’expier leurs péchés avant d’y aller.
La presse ronronne et se démène. Chaque média tente, pour survivre, d’être le premier à relayer les fausses promesses et donner de la consistance et du volume aux rumeurs qui foisonnent sur les réseaux sociaux. Ces réseaux concurrents d’une presse aux ordres et délétère.
En fait, dans la cour des grands, on se repaît de nos illusions pour combler les désirs de puissance et de biens. Mais où se cache le vrai mal, dans le virus ou dans les gènes de notre humanité ?
Par Zaya Mimoun Docteur en droit public