Le secteur privé dans les deux pays doit pleinement s’inscrire dans les relations bilatérales entre les deux pays, d’autant que le potentiel de coopération demeure largement inexploité, selon Mohcine Jazouli.
La 14ème Rencontre de Haut Niveau France-Maroc organisée à Paris le 19 décembre 2019 par le MEDEF et la CGEM, a été l’occasion pour Mohcine Jazouli, Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger d’identifier les pistes de renforcement et de diversification de la coopération entre les deux pays.
Prenant la parole pour conclure cette rencontre économique de haut niveau, M. Jazouli a appelé à un renforcement et à la diversification de la coopération économique entre les secteurs privés respectifs.
En effet, pour le haut responsable marocain, si la France et le Maroc sont des partenaires économiques de référence l’un pour l’autre, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit aujourd’hui d’ouvrir de nouvelles voies de coopération prometteuses. L’une des voies mise en avant a été la projection commune vers l’Afrique pour participer au développement socio-économique du Continent.
Un deuxième vecteur de renforcement demeure insuffisamment mis à contribution. En effet, Mohcine Jazouli a ajouté que « le secteur privé a un rôle essentiel à jouer dans le développement. Le potentiel de coopération entre secteurs privés est encore largement sous exploité et plusieurs leviers doivent être déployés que ce soit au niveau des partenariats entre entreprises qui s’appuient sur leurs complémentarités mais aussi au niveau de la mise en place de financements innovants et plus souples ».
Pour rappel, la France a été le 1er investisseur étranger au Maroc sur la période 2014/2018 et le Maroc est à ce titre la 1ère destination africaine des investissements français sur le continent. La France est également le 2ème partenaire commercial du Maroc et compte en moyenne pour 16% du commerce international du Maroc : les exportations marocaines à destination de la France ont fortement évolué ces dernières années induisant un bilan d’échanges commerciaux plutôt équilibré soit entre 5 et 5,5 Mds Euros de part et d’autre.