Au Maroc, la digitalisation prend de l’ampleur et s’étend de plus en plus aux services administratifs. En effet, le ministère de l’intérieur lance un marché ayant pour objet la reprise de l’historique (scan, saisie et contrôle) des actes de l’état civil relevant des bureaux d’état civil des préfectures, provinces et préfectures d’arrondissement de Rabat, Salé, Skhirate-Temara, Kénitra…
Le but de cette prestation est la constitution de bases de données électronique de l’état civil à travers le scan et la saisie des actes manuscrit de l’état civil en arabe et/ou en latin sur support informatique et le contrôle des actes saisis par rapport à leurs versions physiques et ce conformément à un manuel de procédures préétabli.
La finalité est par ailleurs de constituer des actes électroniques assortis de leurs images scannées reflétant pour chaque bureau d’état civil (BEC), l’image fidèle des actes physiques.
Un manuel de procédures et une application de saisie nommée : « Application de reprise de l’historique au niveau prestataire (ARHP) », seront mis à la disposition du prestataire pour garantir la réalisation de la prestation selon les exigences de qualité et de fiabilité les plus poussées.
Ce nouveau système informatique se donne pour objectif de moderniser et améliorer la qualité des services fournis par les bureaux de l’état civil, l’échange électronique des données entre ces bureaux et entre les services provinciaux et centraux, la mise à disposition des différents départements de données précises et actualisées concernant l’état civil, l’envoi électronique des données et le suivi instantané du fonctionnement des bureaux de l’état civil.
Toutefois pour que la révolution numérique de l’administration puisse connaître le succès escompté, elle doit obligatoirement s’accompagner de mesures notamment la couverture en haut débit de l’ensemble des territoires concernés.
Une chose est cependant sûre : la digitalisation des services publics est devenue plus qu’une nécessité. Elle permet certes la facilitation du service fourni mais également de réduire les dépenses tout en améliorant l’organisation et la gestion de l’administration publique.