L’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) a adopté, jeudi, une résolution historique portée par le Maroc et quatre autres pays, reconnaissant l’accès à un environnement propre, sain et durable comme un droit humain universel.
La résolution, basée sur un texte similaire adopté l’année dernière par le Conseil des droits de l’homme, appelle les États, les organisations internationales et les entreprises à intensifier leurs efforts pour garantir un environnement sain pour tous.
Sur les 169 pays membres présents et participants à l’assise, 161 ont voté pour et 8 se sont abstenus, à savoir la Chine, la Fédération de Russie, le Bélarus, le Cambodge, l’Éthiopie, l’Iran, le Kirghizistan et la Syrie.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’est félicité de cette décision « historique ». Selon lui, cette évolution marquante démontre que les États Membres peuvent s’unir dans la lutte collective contre la triple crise planétaire que sont le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.
« La résolution contribuera à réduire les injustices environnementales, à combler les lacunes en matière de protection et à donner des moyens d’action aux personnes, en particulier celles se trouvant dans des situations vulnérables, notamment les défenseurs des droits de l’homme en matière d’environnement, les enfants, les jeunes, les femmes et les peuples autochtones », a-t-il déclaré dans un communiqué publié par le bureau de son porte-parole.
A. Guterres a ajouté que cette décision aiderait également les États à accélérer la mise en œuvre de leurs obligations et engagements en matière d’environnement et de droits de l’homme.
« La communauté internationale a accordé une reconnaissance universelle à ce droit et nous a rapprochés de sa concrétisation pour tous », a-t-il déclaré.
Le chef de l’ONU a toutefois souligné que l’adoption de la résolution n’était « qu’un début » et a exhorté les nations à faire de ce droit nouvellement reconnu « une réalité pour tous, partout ».