Interviewé par Lamiae Boumahrou I
Certes le gouvernement marocain a exprimé clairement sa volonté de placer le développement durable et l’économie circulaire au centre des politiques publiques. Mais qu’en est-il réellement sur le terrain? Où en sommes-nous dans la mise en œuvre de ces stratégies ? Quid du cadre réglementaire ? Quid des incitations fiscales ? Autant de questions auxquelles répond Mounir El Bari, Directeur général de GPC Papier et Carton, Président de la COVAD et Président de la FIFAGE.
Face à un monde qui ne cesse de changer en raison des aléas climatiques, des pressions sur les matières premières, de l’iniquité dans la répartition des ressources naturelles…, la question de la durabilité n’est plus un choix mais un impératif pour faire face à tous ces défis.
Parmi les nouveaux modèles en vogue dans le monde comme réponses à ces défis figure l’économie circulaire qui, par définition, consiste à partager, réutiliser, réparer, rénover et recycler les produits et les matériaux existants le plus longtemps possible afin qu’ils conservent leur valeur. Et ce, avant de devoir puiser dans de nouvelles ressources, d’ailleurs de plus en plus rares et de plus en couteuses.
Le Maroc, à l’instar des pays qui se sont inscrits dans un processus de développement durable et de décarbonation, a mis l’accent sur l’économie circulaire comme pilier clé de la transition écologique et sociale.
Certes le gouvernement a montré sa volonté d’aller vers un développement économique, social et culturel avec une perspective durabilité.
Mais qu’en est-il dans la réalité ? Où en sommes-nous dans la mise en œuvre de ces stratégies sur le terrain ? Quid du cadre réglementaire ? Quid des incitations fiscales ? Quid de l’accompagnement des TPME et PME dans la mise à niveau environnementale ?
Autant de questions auxquelles répond Mounir El Bari, Directeur général de GPC Papier et Carton, Président de la Coalition pour la Valorisation des Déchets (COVAD) et Président de la FIFAGE.