Selon les données actuelles, les exportations globales de marchandises Marocaines en fin Avril 2022 ont atteint 139 Mds de DH contre 103 Milliards pour la même période en 2021. Les exportateurs marocains affichent une amélioration continue relative à l’ensemble des indicateurs qui définissent cette population.
AssurTrade a organisée une conférence destinée aux exportateurs de la région du sud qui se spécialisent dans les poissons et produits agricoles, lors de laquelle il a été présenté des données dans le but d’étudier la croissance des exportations marocaines qui représentent 0,2% des exportations mondiales, les opportunités à saisir, les risques ainsi que les solutions permettant de se protéger contre les risques à l’export.
Le premier point abordé était la nuance entre les exportations marocaines actuelles et potentielles au niveau des poissons & fruits de mers, les produits transformés ou conservés, les fruits & agrumes puis finalement les légumes, tout en mentionnant le taux de pénétration pour chaque catégorie de produits.
Pour donner une image plus immersive de la sous exploitation qui réside au niveau des secteurs d’activités précédemment mentionnés, des graphes ont été présentés pour montrer les cinq pays ayant la plus grande différence entre les exportations actuelles et potentielles, tout en les situant sur une carte géographique qui catégorise les pays en fonction de risques d’impayés.
Par exemple, le secteur d’exportation des poissons & fruits de mer représente un manque à gagner de 355 millions de $ avec l’Espagne et 103 millions de $ avec l’Italie qui sont proches géographiquement comme le démontre la carte, sachant que ce sont des pays à risque respectivement faible & moyen.
Les pays concernés par le gap d’exportation ont été analysés en mentionnant leur classement Risque Pays, leur délai moyen de paiement, le risque d’insolvabilité ainsi que la complexité du recouvrement.
Le point abordé par la suite était relatif aux risques à l’export, le champ des causes d’impayés est bien plus large et celles-ci n’ont pas forcément de lien avec la solvabilité de l’acheteur, qui peut d’ailleurs être beaucoup plus difficile à évaluer du fait du manque d’informations financières.
Pour finir, des solutions ont été proposées pour limiter les risques à l’export, puis une session de questions & réponses a été ouverte, suivi d’une session de scoring de la clientèle des exportateurs présents à l’évènement.