Ecrit par la Rédaction |
3 ans après le lancement du Programme National de Généralisation et de Développement du Préscolaire de Qualité, le ministère de l’Education nationale dresse son bilan. L’objectif de 67% fixé pour 2021 a été dépassé de 5,5%.
L’un des chantiers prioritaires du département de l’Education pour ce mandat qui arrive à terme, est la généralisation d’un enseignement Préscolaire de qualité et la lutte contre l’abandon scolaire. Le 18 juillet 2018, le Maroc lançait, Sous le Haut Patronage Royal, le « Programme National de Généralisation et de Développement du Préscolaire de Qualité : Notre avenir n’attend pas ».
3 ans plus tard le département de Saaïd Amzazi dresse un bilan positif avant le terme de l’année 2021. En effet, l’objectif fixé pour 2021 était de 67% alors que le taux des effectifs inscrits a enregistré une croissance atteignant 72,5% de taux de scolarisation durant l’année scolaire 2020-2021, soit un dépassement de l’objectif de 5,5%.
Le nombre de classes préscolaires est passé de 37.298 durant l’année scolaire 2017-2018 à 50.892 classes durant l’année scolaire 2020-2021 soit 13.594 de classes de préscolaire supplémentaires en 4 ans.

Ministère de l’Education Nationale
Le nombre d’éducatrices et d’éducateurs ayant bénéficié d’une formation continue sur le nouveau cadre curriculaire est également passé de 14.229 durant l’année scolaire 2018-2019 à 19.421 durant 2020-2021 soit une moyenne de 16.000 éducatrices et éducateurs formé(e)s/an.
Quant à la structuration de l’enseignement préscolaire, le Ministère a mené une étude sur le terrain pour caractériser et recenser les différentes catégories de préscolaire existantes.
L’étude a fait ressortir que durant l’année scolaire 2017-2018, 63% des structures du préscolaire étaient traditionnelles (non structurées), 24% du privé et 13% du secteur public.
4 ans après, la nouvelle nomenclature a permis d’améliorer la structuration du préscolaire avec 37% d’établissements non structurés, 10% de structures en partenariat, 20% du secteur privé et 33% du secteur public. Il reste donc 37% du secteur à réhabiliter.