Ecrit par la Rédaction |
Le président de la Fédération Nationale des Agents et Courtiers d’Assurance au Maroc (FNACAM) a rappelé lors de la 6e rencontre annuelle les risques que représente la disposition fiscale de la retenue à la source (PLF2023). Il reste optimiste quant à la suppression de cette disposition.
La Fédération Nationale des Agents et Courtiers d’Assurance au Maroc – FNACAM, a tenu ce mercredi 16 novembre la 6e rencontre annuelle sous le thème : « L’avenir du métier de l’intermédiaire d’assurance, solutions innovantes face à un marché en pleine mutation ».
Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre, la disposition fiscale relative à la retenue à la source sur les honoraires, commissions, courtages et autres rémunérations de même nature prévue par le PLF2023. Une disposition qui est contestée par toutes professions y compris la FNACAM qui avait rejetée catégoriquement cette disposition qui fragiliserait la plupart des agents et courtiers d’assurance et précipiterait le secteur des assurances au-devant d’une crise sans précédent, voire d’une irrémédiable défaillance de son principal canal de distribution.
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Le président de la FNACAM, Farid Bensaïd, a précisé lors de cette rencontre que l’adoption de cette disposition posera de sérieux problèmes à la majorité des intermédiaires. « C’est même une question de survie », a-t-il précisé.
C’est pourquoi la FNACAM s’est mobilisée pour sensibiliser les représentants de la nation aux retombées de cette disposition sur la profession. « Hier soir, le groupe parlementaire de la CGEM et la majorité vont déposer un projet d’amendement pour la suppression de ladite disposition qui n’a pas lieu d’être », a annoncé Farid Bensaïd.
Et d’ajouter que la logique étant d’identifier ceux qui ne déclarent pas leur chiffre d’affaires or que les revenus des intermédiaires d’assurances (agents généraux et courtiers en assurances) sont déclarés par les compagnies d’assurances à la DGI et à l’ACAPS.
Farid Bensaïd a toutefois précisé qu’il reste optimiste quant à la suppression de cette disposition qu’il juge injuste.