Depuis sa création en 2010, l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) a fait de la filière de l’arganier une priorité nationale. Cette activité, qui est longtemps restée non encadrée, a fait l’objet d’une stratégie traduite par un contrat-programme 2012-2020. Un contrat dont la mise en œuvre n’a pas été une mince affaire eu égard à la particularité du secteur.
En effet, cette activité est pratiquée par les ayant-droits dont la relation avec les pouvoirs publics, notamment l’administration des eaux et forêts, n’était pas au beau fixe. Raison pour laquelle le démarrage effectif dudit contrat avait connu quelques turbulences. Il a fallu, dans un premier temps, établir une relation de confiance entre les différentes parties, avant de commencer réellement le travail qui consiste à réhabiliter la forêt, à domestiquer l’arganier et à étendre sa culture.
Pour dresser l’état des lieux de la filière de l’argan, l’équipe de EcoActu.ma a interviewé Ibrahim Hafidi, Directeur général de l’ANDZOA et Président du conseil régional de Souss-Massa. Dans cette interview, Ibrahim Hafidi, homme engagé dans la préservation de ce patrimoine culturel, économique et social depuis des années, revient sur les réalisations, les contraintes, les opportunités mais aussi sur les défis qui restent à relever.