Ecrit par Houssifi El Houssaine |
Après une série ininterrompue de réussites, le Maroc s’est transformé en médailliste, l’Algérie collectionneur d’échecs, elle, est sur le carreau. Mais comment un pays qui avait du foin dans ses bottes se trouve sur la paille ? Alors que le Maroc est sur une mer d’huile, l’Algérie danse sur un volcan. En présence d’un pouvoir absolutiste, totalitariste, autoritariste qui regorge de tyrans, donner des richesses naturelles équivaut à donner de la confiture aux cochons.
L’Algérie, vraie corne d’abondance affiche, hélas, une pénurie criante dans les produits de nécessité pressante. Et pour cause le pouvoir qui truste toutes les sources. La Farine, il la monopolise pour y rouler la population hypnotisée. L’huile, il la jette sur le feu pour enflammer davantage ses relations avec les proches et les lointains. L’eau, il la met dans le gaz pour alimenter les disputes. L’Algérie, une vraie vache à lait du pouvoir, s’avère vache maigre pour la population. Le lait, depuis des lustres est devenu une denrée rare.
L’Algérie vit dans la disette parce qu’elle a été et continue d’être la cible de vagues de pillages. L’Algérie, au lieu de mener une vie de château, vit dans la crainte parce que ses gouverneurs ont ponté sur un dossier bancal.
Entre deux feux, le pouvoir cherche un bouc émissaire. Le Maroc, victime de la géographie, est pointé par le pouvoir comme la source de tout les malheurs qui s’abattent sur le Maghreb central. Les arguments que le pouvoir croit en béton sont en fait désopilants. L’Algérie veut faire croire au monde que le Maroc est un Satan. Seulement elle reçoit une volée de bois vert. Le Maroc est devenu donc l’ennemi public et juré de l’Algérie. Le pouvoir algérien, en construisant des murs, coupant les ponts et installant des rideaux de fer, ne fait que se couper les cheveux en quatre.
Le monde a découvert que le pouvoir algérien ment comme un arracheur de dents, qu’il est dans les patates et qu’il éprouve une répulsion maladive du Maroc.
Le Maroc n’a pas cessé de répéter au peuple algérien que le navire chavire à cause de l’eau se trouvant à l’intérieur et pas à cause de celle qui l’entoure. Il l’a également avisé du fait que lorsque le bateau coulera, les militaires vont filer à l’anglaise pour se la couler douce ailleurs et laisser en plan le pays dans une situation chaotique.
Le Maroc, devenu une foudre de guerre, a de l’huile de coude dans les veines, fort de son roi et de son peuple a réalisé que la vie, c’est comme le métro, lorsqu’une porte s’ouvre il faut foncer. Le Maroc est un train que ni l’Algérie ni autres ne peuvent arrêter.