L’artisanat est un secteur qui regorge d’activités économiques avec un grand ancrage territorial. Il participe de manière très forte au développement local et régional.
De par sa déclinaison territoriale à travers des plans de développement régionaux de l’artisanat (PDRA), la Vision 2015 avait pris en considération la dimension régionale.
Ces PDRA ont été conçus et mis en œuvre sur la base d’un diagnostic des filières et potentialités régionales, un positionnement stratégique et in fine, un partenariat avec les acteurs régionaux et locaux. « La régionalisation avancée est aujourd’hui pour l’artisanat, secteur à fort ancrage territorial, une opportunité à saisir pour assurer la pérennité de ses activités et leur développement dans un cadre intégré et convergé avec toutes les composantes de son environnement, notamment le tourisme et l’agriculture », explique une source au sein du Ministère de tutelle. Le secteur participe ainsi de manière très forte au développement local et régional. Le tissage de Bzou, la poterie d’Oued Laou, le tapis de Tazenakht, la bijouterie du Sud… sont autant d’activités à savoir-faire local offrant de l’emploi aux habitants de ces régions.
Plus qu’une partie prenante des différents plans de développement des régions (PDR), le Ministère a accompagné sur le plan institutionnel, la régionalisation avancée par la création de 12 chambres de l’artisanat qui se positionnent en tant qu’interlocuteur de la région pour les questions qui intéressent l’artisanat au niveau régional. Aussi, est-il important de signaler que depuis l’entrée en vigueur de la régionalisation avancée, les chambres de l’artisanat ont conclu des conventions de partenariat avec les régions pour la réalisation de projets structurants de développement de l’artisanat au niveau régional.
Un autre chantier du secteur tire profit des opportunités de la régionalisation avancée, c’est celui de la formation professionnelle. Dans ce cadre, le ministère a lancé deux consultations d’envergure nationale, visant à assurer un équilibre intra et inter-territorial en matière d’offre de formation. Cela favoriserait l’implication directe et effective des régions dans le financement, la planification et la mise en œuvre des programmes de formation initiale et continue des artisans.
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