Au 16 avril 2021, l’encours des avoirs officiels de réserve s’est établi à 304,2 milliards de dirhams, en quasistagnation d’une semaine à l’autre et en hausse de 2,6% en glissement annuel.
Entre le 15 et le 21 avril 2021, le dirham s’est déprécié de 0,33% face à l’euro et est resté quasi-stable vis-à-vis du dollar américain. Au cours de cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché des changes.
Au 16 avril 2021, l’encours des avoirs officiels de réserve s’est établi à 304,2 milliards de dirhams, en quasistagnation d’une semaine à l’autre et en hausse de 2,6% en glissement annuel.
Au cours de la semaine allant du 15 au 21 avril 2021, Bank Al-Maghrib a injecté un montant de 33,9 milliards de dirhams sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres.
Tenant compte des injections de 15 milliards sous forme d’opérations de pension livrée et de 28,5 milliards dans le cadre des programmes de soutien au financement de la TPME, l’encours global des interventions de Bank Al-Maghrib ressort à 77,4 milliards de dirhams.
Sur le marché interbancaire, le volume quotidien moyen des échanges s’est établi à 3,8 milliards et le taux interbancaire s’est situé au cours de cette période à 1,5% en moyenne. Lors de l’appel d’offres du 21 avril (date de valeur le 22 avril), Bank Al-Maghrib a injecté un montant de 25,2 milliards de dirhams sous forme d’avances à 7 jours.
Lors de l’adjudication du 20 avril 2021, le Trésor a retenu 2 milliards de dirhams sur un montant proposé de 7,2 milliards.
Les souscriptions ont porté en totalité sur la maturité de 2 ans au taux de 1,69%. Tenant compte du remboursement de 108 millions de dirhams durant la période allant du 22 au 28 avril 2021, l’encours des bons du Trésor devrait s’établir au 28 avril à 615,6 milliards.
En mars 2021, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 0,2% par rapport au mois précédent. Cette progression est attribuable essentiellement à celle de 0,2% de l’indicateur de l’inflation sousjacente reflétant notamment des augmentations des prix de 1,3% pour les huiles et de 0,5% pour les produits à base de céréale.
Elle est liée également, mais dans une moindre mesure, à l’accroissement de 2,5% des prix des carburants et lubrifiants et de 0,4% de ceux des produits alimentaires volatils.
Pour leur part, les tarifs réglementés ont connu une stagnation par rapport à février. Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a connu une hausse de 0,1% en mars au lieu de 0,3% un mois auparavant.
Cette décélération est imputable en majeure partie à l’accentuation du recul des prix des produits alimentaires volatils à -6,1% au lieu de -2,8%.
L’effet de ce ralentissement a été toutefois atténué par une hausse de 4,6%, après une baisse de 4,7% des prix des carburants et lubrifiants, et par l’accélération de l’inflation sous-jacente de 0,5% à 0,6%. Quant aux tarifs réglementés, ils ont progressé de 1,8%, rythme quasi-inchangé par rapport au mois précédent.