La première université d’été de la CGEM, tenue les 28 et les 29 septembre à l’Iscae à Casablanca, a démontré combien il y avait besoin d’un terrain neutre de dialogue et d’échange loin des cadres classiques.
Ministres, directeurs d’établissements publics, patrons d’entreprise, économistes, chercheurs, journalistes et étudiants étaient réunis au même endroit pour débattre, et c’est l’un des éléments de succès de cette édition, de problématiques d’actualité qui préoccupent tout le monde. C’est ce qui explique d’ailleurs que quasiment tous les intervenants ont répondu présents !
Parce qu’il y avait urgence de dialoguer en toute franchise et de se départir de la langue de bois, crever l’abcès ! Et autant dire que l’assistance a été largement servie dans ce sens. Il y avait également urgence d’établir les ponts de confiance entre public et privé pour la simple et unique raison que nous sommes tous dans le même camp ou plus précisément que tous sommes dans le même navire… Le Maroc.
Aucune partie n’a intérêt à grever la machine, bien au contraire, il y a intérêt à mutualiser les efforts pour faire face à une situation économique et sociale assez délicate. Quasiment tous les chantiers sont urgents au Maroc et c’est le propre des pays dynamiques en quête de développement. Donc, ce n’est pas de relever les challenges qui est le plus important mais de savoir qu’on n’est pas seul à y faire face.