Après la léthargie, depuis le mois de Ramadan jusqu’à la célébration du premier Moharrem, soit plus de trois mois, où le Maroc a baissé la voilure, voilà que les « fourmis » sont de retour ! Hormis au plus haut sommet de l’Etat où l’activité a été intense et soutenue pendant que d’autres bronzaient au soleil.
En effet, depuis plus de deux semaines, l’activité semble reprendre et ça se ressent au niveau de l’actualité du pays : du financier, à l’économique, en passant par l’écologique et le social.
Ça cogite à tous les niveaux au grand bonheur des journalistes qui doivent couvrir jusqu’à deux ou trois événements par jour. L’activité, l’actualité et la vie reprend de plus belle.
Tout le monde est studieux, du journaliste en passant par le patron de la CGEM, le ministre des Finances, le Wali de Bank Al-Maghrib, ou encore le premier président de la Cour des comptes ! Tout le monde reprend du service et c’est tant mieux. Cela donne un pays en activité et en mouvement. Une dynamique de nature a boosté le moral de tous les acteurs, surtout si elle va dans une direction donnée et suit un canevas tracé : celui de faire entrer le Maroc dans le cercle des pays émergents en progression. Le tempo a été donné et redonné par le Roi !
Et c’est de la responsabilité de chacun de contribuer à l’édifice, parce que rester dans son coin et critiquer la situation du pays sans mettre la main à la pâte ne servirait finalement à rien, si ce n’est retarder la roue du développement.
Et les politiques sont en première ligne de combat pour relever ce challenge. Une classe qui doit être à la hauteur des attentes du pays et de son intérêt général. Une sphère politique qui ne prend pas en otage le devenir d’un pays pour des calculs politiciens étroits et égoïstes. Une communauté qui ne doit pas penser à se partager un butin seule en plaçant ses pions (même quand ils sont incompétents) aux commandes, mais ouvrir les postes et fonctions devant les compétences de ce pays. Le discours du Roi Mohammed VI d’octobre 2017 dit clairement qu’il faut associer les forces vives de ce pays ! Autrement, le moral des « fourmis » sera mis en berne au profit de cigales qui n’ont aucun mérite.