La célébration de la Journée Internationale de la Douane (JID) chaque 26 janvier se veut un moment fort certes de convivialité mais aussi de bilan pour l’Administration des Douanes et Impôts Indirects ADII. Cette célébration, qui s’étale sur une semaine, est couronnée de plusieurs activités culturelles, sportives et sociales. En sus de ces activités, l’ADII fait des donations à un certain nombre d’associations de bienfaisance.
« La célébration de la JID est aussi l’occasion pour attester que les douaniers ne sont pas uniquement des gens de contrôle, des gens austères…», explique Nabyl Lakhdar, Directeur général de l’Administration des Douanes et Impôts Indirects en marge de la première exposition des tableaux tenue le 28 janvier. Et d’ajouter : « C’est une occasion pour mettre en avant les douaniers qui sont également des gens talentueux ». D’ailleurs, dans cette exposition, on y trouve deux douaniers qui pendant leur temps libre font de la peinture. L’un des deux est un passionné pour l’art naïf, l’art à la Chaïbia…
Cette semaine permet de mettre le douanier talentueux au-devant de la scène, mais également d’organiser une séance de travail où est présenté le bilan de 2018, les perspectives d’avenir… voire même les priorités.
Deux débats sont organisés à l’occasion. Le premier est relatif à la thématique de la journée mondiale. Cette année, le choix a porté sur les frontières Smart ou intelligentes. Il s’agit d’une thématique choisie par l’Organisation Mondiale des Douanes. Pourquoi les frontières Smart ? Parce qu’aujourd’hui, les frontières sont au cœur de la Douane. « Nous avons besoin de contrôler pour s’assurer que tout ce qui passe par les frontières respecte les règles du jeu aussi bien sur le plan fiscal que sécuritaire…», tient à expliquer Lakhdar.
Smart parce que nous souhaitons aussi que les marchandises transitent rapidement. Du coup, il faut une certaine intelligence qui est de plus en plus liée à la technologie. Le terme SMART est l’acronyme de S : sécurité, M : mesure, A : automatisation, R : risques, T : technologies..
« C’est sur ces questions que nous devons réfléchir pour rendre nos frontières beaucoup plus intelligentes, permettant de sécuriser le pays et rendre le flux que ce soit des particuliers ou des marchandises beaucoup plus rapide », conclut Nabyl Lakhadr.
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