Coronavirus sème la terreur dans le monde entier. Il met à genoux l’économie mondiale. La réponse économique doit être conséquente pour parer ses malheurs.
Coronavirus : un virus ravageur
Ne sous-estimez pas les petits adversaires : un lion se voit, pas un virus. Tout le monde était unanime sur la prééminence d’une crise économique. Seulement aucun ne pensait qu’elle serait l’œuvre d’un virus dénommé Coronavirus. Un virus qui s’attaque au corps et ruine le portefeuilles de la population. Il risque de secouer les économies des grands et des petits comme un prunier. L’économie mondiale n’avait pourtant pas besoin d’être secouée, elle est pleine de larmes. Le Covid-19 montre bien que le virus est le dernier prédateur de l’Homme.
La réaction rapide
Le Maroc, à l’instar des autres pays se trouve frappé de plein fouet par cette pandémie. Cette dernière infusera dans l’économie nationale un sang contaminé qui risque de mettre à genoux plusieurs secteurs économiques. Toutefois, dans toute crise, apparaissent des leaders qui savent ce qu’ils ont à faire. Dans ce cadre, un comité de veille économique a vu le jour dans l’objectif d’éviter de perdre corps et biens. Ainsi des sous-comités sectoriels travaillent à corps perdu pour anticiper les pertes et proposer les remèdes afin de contenir dans la mesure du possible l’impact qu’on espère limité.
Les petits plats dans les grands
Pour faire face à cette crise sans précédent, douloureuse et que nous espérons momentanée, les pouvoirs publics ont mis en place un fonds dédié à la lutte contre les effets de la pandémie. Le fonds doté initialement de 10 Mds de DH, provenant du budget général de l’État et appelé à être renforcée par d’autres apports complémentaires, est destiné à faire face aux dépenses sanitaires, sauvegarder l’emploi, appuyer le tissu économique et soulager le poids de la crise sur les individus et entreprises. En l’absence d’une simulation de l’impact de la pandémie sur l’économie, on ne peut juger ni de l’importance, ni de la suffisance de la dotation initiale. Pour les amateurs des chiffres et des statistiques, la dite dotation est équivalente à 4% des dépenses de l’État et 1% du PIB marocain. Pour le financement de ce fonds, les pouvoirs publics ont préféré un mode durable qui n’hypothèque pas l’avenir des générations futures, à la planche à billets et à l’endettement, ceux qui commandent les destinées du pays ont préféré la mise à contribution de tous les opérateurs économiques, publics ou privés personnes physiques ou morales.
L’incertitude
Mais la raison des pouvoirs publics est conditionnée par le comportement du virus et son développement. L’heure est grave et l’heure est à l’unité. Les citoyens sont invités à contribuer pour consolider les valeurs d’unité et de solidarité, reconnus aux marocains et que le virus n’épargnera aucun effort pour les balayer. Seulement, loin de se limiter à calfeutrer les trous de la raquette occasionnés par cette crise, des leçons doivent être tirées et des décisions majeures doivent être prises. La crise a montré quand bien notre économie est dépendante et fragile et que nous n’avons pas dégagé des réserves pouvant être rappelées en période de disette. Il est temps de renouer avec le Malthusianisme qui plaide entre autres entre l’équilibre entres les besoins de la population et les richesses de la nature. C’est cette surexploitation de la nature aux fins de répondre aux besoins évoluant de manière exponentielle qui pousse la nature à riposter sous forme de ce genre de virus dans l’objectif d’agir la démocratie.
Comme un mal ne vient jamais seul, le Ciel s’est montré cette année moins clément. Cette situation se traduira négativement sur l’activité agricole qui tire les ficelles de notre économie. Ainsi, une fois le fonds mis sur les rails, l’attention doit être portée sur l’établissement d’une Loi de Finances rectificative.
Sortir de la crise la vraie INTELLAKA
Alors qu’on la prenait pour une année de reprise et de l’instauration de la confiance, le Maroc semble être frappé par un mauvais sort. Nous devons prendre notre mal en patience et reporter nos ambitions pour plus tard. Il est souhaité que la crise bronzera notre cœur au lieu de le briser.