La Direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE) a publié le rapport d’activité au titre de l’année 2020. Ce rapport de 58 pages revient sur les décisions phares ayant marquées la gestion proactive de la crise pandémique, sous la supervision royale, pour atténuer de l’impact aussi bien sanitaire de la crise qu’économique et financier.
Comme le note d’ailleurs, Faouzia Zaaboul, la Directrice du Trésor et des Finances Extérieures, « le Maroc n’a pas été épargné par cette crise, dont les répercussions économiques négatives ont été exacerbées par les effets de la sècheresse. Créant un choc d’une ampleur sans précédent, ce contretemps sanitaire a, incontestablement, altéré la dynamique économique enclenchée sur la dernière décennie. Il en est résulté une forte récession économique (-6,3%) et un creusement historique du déficit budgétaire (-7,6% du PIB). La dégradation de ces deux paramètres clés de l’équilibre macroéconomique s’est répercutée, de manière automatique, sur le taux d’endettement, qui a accusé un saut brutal de 11,5 points en une année, dont le tiers a résulté du recul de la croissance ».
La direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), sous l’autorité du Ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration et de par les missions qui lui sont dévolues, s’est retrouvée au cœur du déploiement de cette stratégie.
Tout d’abord, une attention particulière a été portée au renforcement de nos capacités de veille sur la conjoncture nationale et internationale. Notre ambition était d’assurer « en temps réel » les prévisions macroéconomiques nécessaires à la prise de décision et cela, dans un contexte où même des institutions officielles internationales ont suspendu temporairement la publication de leurs prévisions.
Au-delà du suivi et du monitoring des équilibres macroéconomiques, la DTFE a assuré, grâce à une mobilisation record des ressources financières, la couverture du déficit budgétaire, ainsi qu’un matelas conséquent d’avoirs extérieurs.