L’année 2020 marque une nouvelle décennie, la troisième du 21ème siècle et troisième millénaire. Mais avant de s’enthousiasmer et formuler les vœux de circonstances de chaque fin d’année, faisons une brève rétrospective de cette année 2019 dont il ne reste plus que 24 h.
A commencer par deux faits politiques très marquants. D’un côté le remaniement ministériel et de l’autre la mise en place de la Commission spéciale sur le modèle de développement. Des événements importants à être soulignés de par leur importance dans la construction d’un nouveau relais d’espoir pour les années à venir dans un contexte national et international qui suscite plusieurs interrogations et appréhensions.
C’est dire les défis qui reposent sur les épaules aussi bien du gouvernement remanié que la commission qui doit d’ici le mois de juin livrer un nouveau référentiel de développement et mettre en place un nouveau contrat social dont le leitmotiv est le renforcement de la cohésion sociale et la croissance économique.
Autre préalable justement à cette cohésion sociale tant revendiquée est l’équité fiscale. Dans ce sens l’année a été marquée par la tenue des 3èmes assises de la fiscalité qui ont abouti à une série de recommandations dont il nous tarde de les voir inscrites dans le « marbre » d’une loi cadre.
L’année a été également marquée par un travail soutenu de différents régulateurs du marché, Bank Al-Maghrib en tête, et l’activation du Conseil de la Concurrence très attendu sur des dossiers chauds dans l’objectif d’une plus efficiente gouvernance.
Dans un souci de dynamique économique, on notera le lancement des premiers agréments des OPCI, de nouveaux mécanismes de financement, l’annonce de la création d’un fonds de soutien à l’entrepreneuriat conformément aux orientations royales…
Sur le plan social, l’année a été riche en événements notamment un débrayage historique des étudiants des facultés de médecine ou encore l’entrée en vigueur de la loi-cadre de l’enseignement. On n’oubliera pas le lancement de la troisième phase de l’INDH et l’organisation des premières Assises nationales du développement humain ou encore les premières Assises des industries culturelles… Il ne faut pas oublier de saluer les efforts de la DGSN, la DGST et le BCIJ pour les efforts dans la lutte contre le crime et les menaces terroristes qui planent sur le pays. Ou encore les avancées diplomatiques du pays notamment sur la question du Sahara.
2020 devra être l’année qui donnera du sens et du contenu à tant de chantiers pour un impact palpable pour les citoyens qui aspirent à une école et une santé de qualité, à la justice sociale… tout simplement à la dignité.
On ne peut conclure cet édito sans une pensée pour toutes ces personnes qui nous ont quittées cette année, avec une pensée particulière pour les familles de victimes des drames d’El Haouz et Tizirt. Dans ce sens on n’oublie pas que des enquêtes ont été lancées sans qu’on sache vraiment à quoi elles ont abouti !
Nous sommes à une journée de la fin de cette année. Mais de quoi demain sera-t-il fait ? Retroussons nos manches et travaillons à le savoir !
Sur ce, bonne année à toutes et à tous.