Transparency International vient de publier, ce 29 janvier, son indice de perception de la corruption 2018 dans lequel l’organisation note que « La lutte contre la corruption est au point mort dans la plupart des pays ».
Pire encore, l’indice révèle selon l’organisation l’incapacité chronique de la plupart des pays à contrôler efficacement la corruption est un facteur qui contribue à la crise de la démocratie dans le monde.
En effet, l’un des faits marquants de l’année 2018 est que plus des deux tiers des pays ont un score inférieur à 50, le score moyen se situant seulement à 43.
Dans l’IPC, les démocraties bien établies obtiennent en moyenne un score de 75 points ; les démocraties imparfaites un score moyen de 49 ; les régimes hybrides – présentant des éléments de tendance autocratique – arrivent à un score de 35 ; et les régimes autocratiques enregistrent les pires résultats, leur score moyen atteignant à peine 30 points.
L’IPC 2018 s’appuie sur 13 enquêtes et évaluations d’experts pour mesurer la corruption du secteur public dans 180 pays et territoires, en attribuant à chacun un score allant de zéro (fortement corrompu) à 100 (très peu corrompu).
Pour le cas du Maroc, le pays a amélioré son classement en gagnant 8 places en une année, pour s’établir au 73ème rang mondial sur 180. Et son score de trois points, passant de 40 points sur 100 en 2017 à 43 points sur 100 en 2018.
Cette année le Maroc et la Tunisie sont à ex-aequo alors que l’Algérie arrive au 105ème rang mondial (gagnant 7 places par rapport à 2017) avec un score de 35 points sur 100 (33 points en 2017).