Pour pallier aux risques de crues, le ministère de l’Education Nationale se mobilise pour protéger les élèves et les enseignants. Un programme de transfert des établissements construits dans des zones à risques est en vue.
L’incompétence, l’insouciance et l’indifférence de certains responsables communaux dans la gestion de la chose publique a des conséquences parfois bouleversantes pour ne pas dire désastreuses. C’est le cas du drame de Tizirt qui a coûté la vie à 8 personnes. Un bilan lourd qui pouvait être évité si l’on n’avait pas construit ce terrain de foot dans une zone à risques. Malheureusement, cette situation n’est pas une exception. Le risque que le drame de Tizirt se reproduise n’est pas exclu surtout qu’à cause des changements climatiques, les catastrophes naturelles sont de plus en plus intenses.
Pour prévenir un nouveau drame, le ministère de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique vient d’adresser aux directeurs des académies régionales et des directeurs provinciaux une circulaire de mise en garde contre les dangers liés au mauvais temps.
Ainsi la tutelle appelle ces départements à prendre les mesures préventives nécessaires pour garantir la sécurité des élèves ainsi que du corps professoral. Ils sont appelés à coordonner avec les autorités régionales et à prendre au sérieux les bulletins météo.
Parmi les mesures recommandées, la suspension du transport scolaire ainsi que la non utilisation des salles d’enseignement qui présentent un danger pour les élèves et les enseignants.
Mais pas seulement, Said Amzazi a également appelé les académies à identifier les établissements scolaires construits soit à proximité des oueds soit dans des zones basses qui sont exposées aux crues et aux inondations.
Le ministre a également donné ses instructions pour l’élaboration d’un programme de transfert progressif des établissements scolaires qui sont des zones à risques.