Le pétrole a conclu en baisse hier lundi 10 avril, au cours de faibles échanges. Les investisseurs toujours soucieux sur les perspectives de la demande et de croissance de l’économie mondiale.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a cédé 1,10% à 84,18 USD. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, a reculé de 1,18% à 79,74 USD.
Orienté à la hausse depuis trois semaines, les cours du Brent comme ceux du WTI avaient affiché une hausse hebdomadaire de plus de 6% la semaine dernière, après l’annonce par l’Arabie Saoudite et ses alliés dans l’OPEP+ d’une réduction de la production de brut de plus d’un million de barils par jour à partir de mai. Visiblement, les effets de ce «coup de force» n’ont pas duré aussi longtemps que les producteurs de pétrole l’escomptaient.
Outre ce repli sur des prises de profits, les courtiers restaient prudents «cherchant plus de clarté sur les perspectives de croissance mondiale» et donc de la demande d’or noir, soulignait Edward Moya d’Oanda.
Le rapport américain sur l’emploi publié vendredi 7 avril a montré un marché du travail encore solide, qui pourrait inviter la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) à relever encore une fois les taux d’intérêt, un geste qui pourrait faire ralentir l’économie. (Avec AFP)