Suite aux déclarations faites par la ministre espagnole des Affaires Etrangères à la presse et au Parlement, dans lesquelles, elle continue de présenter des faits erronés et de tenir des propos inappropriés, l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Espagne, Karima Benyaich, réagit.
Dans une déclaration Karima Benyaich a précisé que le Maroc a tiré 4 conclusions des dernières déclarations de la ministre espagnole.
« Premièrement, on ne peut que regretter le caractère lamentable, l’agitation et la nervosité qui accompagnent ses propos. Deuxièmement, la crise actuelle a dévoilé les véritables arrière-pensées et desseins de certains milieux en Espagne, qui persistent, à vouloir nuire aux intérêts supérieurs du Royaume, depuis la récupération du Sahara marocain en 1975 », a-t-elle précisé dans une déclaration.
Et d’ajouter « troisièmement, on est, donc, en droit de s’interroger, si, ces dernières déclarations sont une bourde personnelle de Madame la ministre, ou si elles reflètent les véritables velléités de certains milieux espagnols contre l’intégrité territoriale du Royaume, cause sacrée du peuple marocain et de toutes les forces vives de la Nation ».
L’ambassadrice de SM le roi n’a pas manqué de préciser que le respect mutuel et la confiance entre les deux pays, auxquels a fait référence le Président du gouvernement espagnol, sont malheureusement remis en cause aujourd’hui.
« Le Maroc en prend acte et agira en conséquence », a-t-elle souligné.
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Le gouvernement espagnol dans sa totalité nous prouve, chaque jour, qu’il est en train de se déconnecter, à grande vitesse, des réalités géopolitiques et économiques qui le lie à son environnement immédiat.
Le Chef de Gouvernement espagnol et sa ministre des affaires étrangères ont pris l’habitude de nous gratifier, presque quotidiennement, d’histoires burlesques incolores, inodores et sans saveur. Nos comédiens populaires de Jamaê Lafna ne risqueraient jamais de répéter ces sornettes à leurs spectateurs sous peine de les faire fuir définitivement. Ils oublient tous les deux que le nombre de leurs entreprises au Maroc a dépassé le seuil de 1000 selon les statistiques de 2019 et qu’une centaine de bateaux de pêche opèrent dans les eaux territoriales marocaines et qu’ils sont en train de rater bêtement les opportunités immenses que pourrait leur offrir le nouveau modèle économique marocain 2021-2035 !!
Notre Ministre de Affaires Etrangères et nos diplomates ont pris en charge, comme le leur dicte leur mission, la défense des intérêts immédiats et stratégiques de notre pays. Elles et ils le font avec brio à la satisfaction complète de tout le peuple marocain. Les réactions des marocains sur tous les mass media sont une preuve par neuf adressée à l’attention de M. Pedro Sánchez Castejón et de Mme Arancha González Laya pour exprimer l’attachement du peuple marocain, sans exception, à leur Sahara Marocain, à leurs villes occupées Sebta et Mélilia et à tous leurs îlots et îles occupés par l’Espagne.
Si notre MAE et nos diplomates défendent bec et ongles les intérêts de notre pays avec la compétence sans égale que leur reconnaissent d’abord les marocains, ensuite certains media espagnols qui n’ont pas complètement perdu le nord et enfin les media internationaux ; les autres départements semblent très en retard sur leur temps.
Le mot ‘’contrôle’’ est répété 43 fois dans le texte de l’accord de pêche entre notre pays et l’Union Européenne ; lequel accord profite très majoritairement à l’Espagne. Est-ce que le Ministère concerné exécute scrupuleusement ces contrôles ? Ce sera bien entendu dans le strict respect des clauses de l’accord, mais c’est le meilleur moyen de rappeler à Mme la ministre des AE et à son chef de gouvernement que l’accord de pêche expirera ‘’après-demain’’, que le Maroc est dans son Sahara Marocain, que le peuple marocain a décidé d’ancrer définitivement son Sahara Marocain à son Maroc et que nos présides, îles et îlots occupés illégalement par l’Espagne réintègreront, plus tôt qu’ils ne le pensent, la Mère-Patrie grâce la volonté ferme et irréversible du peuple marocain et grâce aussi au droit international.
‘’Après-demain’’ donc, même à supposer que le Maroc ne peut exploiter à lui seul ses ressources halieutiques, Allah le très haut l’a fait entourer de deux pays, le Royaume Uni et le Portugal, qui, grâce à Dieu, n’ont aucun contentieux avec notre pays. Ils pourront, au cas où, remplacer l’Espagne castellana et muy católica, en un rien de temps. Dieu merci, nous n’avons, non plus, aucun contentieux avec la Catalogne et le Pays Basque.
Il est bon de rappeler à M. P.S. Castejón que les frontières de l’Europe s’arrêtent à la ligne ou à la courbe médiane du détroit de Jabal Tariq qui sépare le Maroc de l’Espagne et du Royaume Uni et qu’il appartient à son pays de devoir respecter les principes du Droit International.
L’Espagne doit opérer une réflexion globale, saine, apaisée et logique sur tous ses différends historiques et actuels avec notre pays. Cela lui évitera beaucoup de dégâts politiques et économiques. Le TGV Europe/Afrique, avec ses deux gares principales à Laâyoune et à Dakhla, n’attend pas et l’Espagne fait tout pour le rater.
Depuis la disparition du sinistre caudillo F. Franco, tous les gouvernements de gauche ou de droite avaient une vision qui ne dépassait pas le bout de leurs nez et ont utilisé notre Sahara Marocain, nos deux villes, nos îles et îlots occupés comme le meilleur moyen de gagner les élections et de se maintenir au pouvoir. Il semble que les gouvernants de Madrid n’ont pas encore capté le message clair, net, sans fioritures et sans style superfétatoire de notre MAE M. Bourita, à savoir : »Le Maroc d’aujourd’hui n’est plus le Maroc d’hier ».