La Commission Climat des Affaires de la CGEM organise une rencontre de présentation du bilan, sous le format d’un dialogue public-privé, sur les bénéfices, résultats et défis de l’action collective au Maroc dans le cadre du projet mené conjointement avec l’OCDE. Plus particulièrement, les progrès accomplis dans la conception d’actions collectives en particulier dans les secteurs couverts par ce projet : Transport, Energie et Santé, à travers la signature de déclarations d’intention à l’ouverture de la rencontre.
Le projet « Renforcer l’intégrité des affaires au Maroc » a pour objectif de soutenir les efforts entrepris par le Gouvernement, les entreprises et la société civile au Maroc, en faveur de l’intégrité des affaires.
La conférence sera également l’occasion d’examiner les pratiques en matière d’actions collectives et pactes d’intégrité au niveau international, et de sensibiliser l’audience sur le besoin de diagnostiquer les risques de corruption et d’adopter des mesures de prévention.
Dans ce sens, la rencontre qui aura lieu ce jeudi 6 décembre à Rabat, s’articulera autour de 5 sessions. La première est relative aux bonnes pratiques et partage d’expérience internationale en matière d’action collective et durant laquelle des experts internationaux et marocains en matière d’actions collectives de lutte contre la corruption fourniront des exemples d’initiatives existantes et de leurs outils connexes, aborderont les défis rencontrés et décriront les résultats effectifs de leur action collective. L’auditoire aura l’occasion d’approfondir ses connaissances en apprenant des meilleures pratiques, et en s’inspirant d’idées précieuses sur la façon dont les praticiens peuvent éviter les pièges courants.
La deuxième session a trait à l’intégrité dans les marchés publics et permettra de partager l’expérience d’experts sur la question des pactes d’intégrité.
Le troisième axe débattu concernera la Convention Anti-Corruption de l’OCDE : des Normes de Droit International Sans Équivalent. Il s’agira de comprendre, dans le paysage pléthorique des Conventions internationales et régionales contre la corruption, la valeur ajoutée de la Convention anti-corruption de l’OCDE et ses instruments connexes. Dans cette session, seront discutées les expériences du Groupe de travail de l’OCDE contre la corruption et des Etats parties à la Convention de l’OCDE après vingt ans de mise en œuvre et de réformes des dispositifs juridiques nationaux et le retour d’expérience de la France.
L’avant dernière session planchera sur les enjeux d’une adhésion à la Convention Anti-Corruption de l’OCDE en termes économiques et de politiques d’investissement. Enfin, l’on reviendra sur les Instruments Anti-Corruption de l’OCDE et leur Impact sur le Dialogue Public-Privé. Comment la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption et ses instruments connexes ont-ils influencé le dialogue public-privé dans la lutte contre la corruption au cours des vingt dernières années ? Il s’agira dans cette session de partager les expériences italiennes et françaises et d’identifier les bonnes pratiques dans les pays de l’OCDE.
Les conclusions permettront de mettre en exergue les éléments d’analyse les plus pertinents qui auront été partagés avec l’audience et d’envisager des mesures de suivis à même de contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et tout autre priorité fixée par les autorités marocaines.
Pour rappel, le Maroc est l’un des premiers pays, et le seul au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, à bénéficier d’un Programme-pays de l’OCDE. Le Programme-pays Maroc a été signé le 15 juin 2015 par Abdel-Ilah Benkiran, ancien Chef du gouvernement du Royaume du Maroc et le Secrétaire général de l’OCDE, Ángel Gurría. Le Programme est composé de 16 projets qui s’articulent autour de trois domaines stratégiques pour le Maroc : la compétitivité, la gouvernance publique et l’inclusion sociale.