Pour ses plus fervents investisseurs, le système de la finance participative répond à une exigence éthique forte, susceptible de contrecarrer les dérives de la finance conventionnelle : La finance participative est davantage en prise avec l’économie réelle, puisque toute opération doit financer un bien tangible, et qu’il est interdit de revendre une dette. Ce qui implique moins de spéculation, et une économie plus stable.
En principe, ces banques doivent aussi avoir une utilité sociale, en finançant des écoles, des bibliothèques… Mais la loi marocaine n’aborde hélas pas cette dimension.
Les banques participatives proposent des produits et des services ne donnant pas lieu de perception ou paiement d’intérêts et les comptes bancaires de ces dernières ne sont pas arrêtables, et ils sont couverts par des fonds propres de la banque. Vous pouvez déposer et retirer votre argent quand vous voulez, sans avoir à supporter des frais, non liés à ces opérations.
De plus, quelques banques de la place, dans le cadre de la promotion de cette nouvelle industrie, à plein potentiel proposent des services gratuits. Aussi, veillent-elles à offrir une bonne qualité du service à sa clientèle, reposé sur des valeurs de l’éthique et de la transparence. Notons que les différentes banques participatives ont pu ouvrir, jusqu’à octobre 2018, 52.000 comptes, selon les derniers chiffres de Bank Al-Maghrib.
Concernant le nombre d’agences des banques participatives, y compris les fenêtres, il est passé à 100 agences environ, toujours selon la même source.
Affaire à suivre !