Le projet Pegasus (logiciel israélien d’espionnage) dévoilé par la plateforme Forbidden Stories (« Histoires interdites »), ce 18 juillet continue de faire de remous. Le Maroc dénonce pour sa part des allégations mensongères dénues de tout fondement.
L’enquête menée par 17 médias internationaux cordonnée par la plateforme Forbidden Stories (« Histoires interdites »), avec l’appui technique d’Amnesty International sur le logiciel israélien d’espionnage Pegasus a été dévoilée ce dimanche 18 juillet.
Selon les instigateurs de cette enquête sur le cyber espionnage « le logiciel aurait ciblé les numéros d’au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs d’entreprise ».
Dans ce lot se trouverait celui d’Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart. Le média annonce ce 19 juillet sur ses pages annonçait qu’« En 2019 et 2020, les téléphones portables de nos journalistes Lénaïg Bredoux et Edwy Plenel ont été infectés par le logiciel espion Pegasus, actionné par des services secrets marocains. Nous déposons plainte auprès du procureur de la République de Paris ».
La réaction du Maroc ne s’est pas faite attendre. Le gouvernement marocain a exprimé son grand étonnement de la publication, depuis dimanche 18 juillet, de manière récurrente et coordonnée, par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée “Forbidden stories”, d’informations erronées dans lesquelles leurs auteurs prétendent de façon mensongère que le Maroc a infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique lit-on dans un communiqué du Gouvernement.
Le gouvernement marocaine affirme qu’il rejette et condamne catégoriquement ces allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l’instar de précédentes allégations semblables d’Amnesty international à ce sujet.
Il tient à rappeler à l’opinion publique nationale et internationale que le Maroc est un Etat de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cybersécurité à l’ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc.
Et d’ajouter qu’il n’est nullement autorisé, par la force de la Constitution, d’accéder ou de publier, totalement ou partiellement, le contenu des communications personnelles ou de les utiliser contre quiconque sauf sur ordre émis par le pouvoir judiciaire indépendant et conformément aux conditions et modalités prévues par la loi. Les appareils chargés de l’application de la loi sont tenus de respecter ses dispositions et ne peuvent agir en dehors de son cadre.
Le communiqué précise aussi que le gouvernement du Royaume du Maroc n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes, ajoutant que le collectif médiatique, dans l’ensemble des articles de presse qu’il a diffusés, est incapable jusqu’à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations.
Conscient des arrière-pensées et des visées derrière la diffusion de ces allégations mensongères et de leur contexte, le gouvernement marocain défie le collectif précité, tout comme il l’avait fait avec Amnesty international, de fournir des preuves réalistes et scientifiques qui peuvent faire l’objet d’une expertise et d’une contre-expertise professionnelles, impartiales et indépendantes sur la véracité de ces allégations.
Le gouvernement du Royaume du Maroc se réserve le droit de prendre les mesures qu’il juge appropriées face aux allégations mensongères véhiculées par le collectif précité et qui visent à porter atteinte à l’image du pays, à ses acquis dans le domaine des libertés et droits fondamentaux, à son statut et à ses intérêts suprêmes, conclut le communiqué.
5 Commentaires
A supposer que toutes les pistes électroniques mènent au Maroc ; il existe dans notre pays 100 ambassades dont les plus puissantes sont installées avec leurs agents de renseignements hautement qualifiés et leurs équipements et logiciels hautement sophistiqués.
La France et d’autres pays disposent sont les premiers de classement par ordre décroissant !
Suite 1
Notre pays ne doit pas se contenter d’exprimer son ‘’grand étonnement’’. L’affaire étant trop grave à mon sens, il doit immédiatement déposer une plainte contre cette ‘’plateforme de forbidden stories’’ et Amnésie International qui n’arrive pas encore à gober le défi que lui a lancé dernièrement le Maroc pour prouver ses allégations qui se sont avérés, à la fin, de purs mensonges.
Suite 2
Je rends hommage au Groupe d’Amitié France-Maroc dont le président et la vice-présidente ont dénoncé et démonté, pièce par pièce, la campagne mensongère orchestrée, au-delà et en-deçà de la méditerranée et sans la moindre preuve, contre notre pays.
Décidément, Amnésie International et les nouveaux bras cassés et parasites de ‘’Forbidden stories’’ ont du mal à renoncer aux pétrodollars dont sont privés plus de 10 millions de kabyles.
Suite 3
Lorsque notre pays n’est pas allé à la justice et s’est contenté, précédemment, de démentir les mensonges des bras cassés et parasites d’Amnésie international dans une autre affaire (fausse bien entendu), cette dernière croit avoir gagné et ouvert une brèche pour se faufiler, elle et d’autres chômeurs organisés en vraie association de malfaiteurs, le plus facilement du monde pour déstabiliser notre pays.
J’exhorte tous mes compatriotes à exiger de notre Gouvernement de poursuivre en justice les ennemis de notre pays et de notre progrès.
La France et d’autres pays sont les premiers du classement par ordre décroissant !