Jamais il n’y a eu autant d’appel de détresse au don de sang que durant ce mois sacré du Ramadan. La raison est bien simple : il est impossible de donner son sang en journée durant le mois sacré, une collation étant obligatoire après le recueil du liquide précieux.
Si certains centres régionaux de transfusion sanguine ouvrent les portes après le ftour, le cas de celui du Grand Casablanca, d’autres non comme ceux de Rabat et Tanger.
Les potentiels donateurs sont priés de suivre l’itinéraire des centres mobiles de transfusion. Une situation très délicate pour les familles de personnes en besoin urgent de sang. D’autant qu’il faut contacter les centres régionaux durant la journée pour avoir les itinéraires des unités mobiles, qui durant le mois sacré se positionnent près de certaines grandes mosquées pour encourager le don de sang en ces jours du mois sacré. Le problème est que ces unités changent de place chaque soir ou au mieux chaque deux jours.
Le cas d’un groupe de donateurs qui s’était déplacé à Rabat pour faire un don pour un cas urgent, qui en plus de ne pas avoir pu faire son don au Centre régional de Rabat et a dû attendre jusqu’au soir pour se rabattre sur une unité mobile à Temara. C’est dire les désagréments causés pour les donateurs.
Une solution digitalisée est préconisée dans ce cas pour faciliter la vie aux familles des personnes ayant un besoin urgent de don et surtout pour ne pas décourager les donateurs qui prennent sur leur temps pour venir en aide aux autres.
De même qu’un numéro spécial ne serait pas de refus comme c’est le cas pour la veille intoxication ou épidémiologique qui permet d’avoir l’information en temps et en heure, ce qui peut bien évidemment sauver des vies.
Une logistique nécessaire pour réussir la campagne lancée dans 180 mosquées dans le Royaume par le Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie, en collaboration avec la Fondation Mohammed VI pour la promotion des œuvres sociales des préposés religieux pour collecter 23.000 dons.