Le ministère de la santé a lancé une initiative pour la prise en charge gratuite des enfants de moins de cinq ans atteints de cancer dans les centres hospitaliers publics.
Cette initiative intervient en application des directives du Souverain visant à harmoniser les législations nationales avec les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme, particulièrement celles portant sur les droits de l’enfant, a souligné le département de la santé dans un communiqué.
Mieux encore, elle intervient dans le contexte de la mise en œuvre des recommandations de la 16ème édition du Congrès national des droits de l’enfant organisée tenue du 20 au 23 novembre dernier à Marrakech. Ce congrès a d’ailleurs insisté sur l’importance de faire de l’enfance une priorité nationale en exhortant les acteurs concernés à adopter une nouvelle approche axée sur les résultats afin d’ériger l’enfant la première richesse du pays et du continent africain ainsi qu’un levier du développement humain.
Dans cette optique, le ministère de la Santé a décidé d’institutionnaliser le traitement et la prise en charge gratuite des maladies de cancer touchant les enfants de moins de cinq ans qui ne disposent d’aucune couverture médicale dans le cadre de l’assurance maladie obligatoire (AMO).
Dans cette perspective, la tutelle a appelé à la prise des mesures nécessaires et appropriées pour faciliter l’accès gratuit aux soins préventifs et curatifs, et prendre pleinement en charge cette catégorie d’enfants atteints de cancer, y compris au sein de l’hôpital de jour et en réanimation.
Afin d’assurer la mise en œuvre adéquate de cette initiative, le département de la Santé a invité les directions régionales et provinciales, les centres hospitaliers universitaires (CHU), à entreprendre des mesures en vue d’institutionnaliser la gratuité de prise en charge des cas de cancer chez les enfants de moins de cinq ans.
Le leitmotiv étant par ailleurs d’accorder une attention particulière au renforcement de la prévention, conformément aux principes directeurs des programmes de santé publique, ainsi qu’à la promotion de l’information et de la sensibilisation à la santé des enfants en bas âge. A ce titre, des conférences et des tables rondes seront organisées en vue de diffuser l’information sur les médias régionaux et locaux et d’initier des journées de sensibilisation en direction des établissements d’enseignement préscolaire, conclut le communiqué y afférent.
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