Le bureau politique du Rassemblement national des Indépendants s’est réuni ce 23 février à Dakhla, où il a passé en revu une multitude de points. On apprend ainsi que le RNI a déposé son mémorandum auprès du cabinet royal. Présidée par Aziz Akhannouch, le SG du RNI, la réunion du bureau politique du parti tenue aujourd’hui à Dakhla avait un ordre du jour bien chargé. Selon un communiqué, à l’issue de cette réunion, le parti a déjà déposé son mémorandum relatif à la réforme du modèle de développement au cabinet royal. Ce mémorandum est le résumé du programme « Sur la voie de la confiance », dévoilé il y a une année à Agadir. Sauf erreur le RNI est le premier et seul parti à avoir déposé directement auprès du cabinet royal.
Aussi, le bureau politique du parti de la majorité, a appelé à trouver un terrain de compromis avec les enseignants contractuels. Toujours sur le domaine de l’enseignement, le bureau politique a regretté que la session d’automne du Parlement se soit terminée sans l’adoption de la loi cadre relative à la réforme de l’enseignement au Maroc. « Une réforme sur laquelle les Marocains fondent de gros espoirs », souligne le communiqué avant d’ajouter que le débat a été cadré par une prise de parti idéologique au lieu qu’il soit cadré par la Constitution et les orientations royales.
A ce sujet, le communiqué n’y est pas allé sur le dos de la cuillère en « s’étonnant du double discours de certains acteurs politiques qui défendent cette tendance ‘arabisation, en raison de positions idéologiques et historiques qui ne sont plus valables pour les sociétés en quête de connaissances et de progrès. D’autant que certains ne sont pas convaincus de cette tendance qu’ils défendent, puisqu’ils n’ont pas choisi cette tendance pour les études pour leurs enfants et leurs proches ».
Il ne fait nul doute qu’en évoquant des positions historiques et idéologiques, le bureau politique fait référence au Parti de l’Istiqlal et au Parti du développement et de la Justice.
Résolument, cette question continue de cristaliser le débat politique faisant de l’ombre à d’autres questions d’ordre économique et financier.