Nadia Faettah Alaoui, nouvelle ministre du Tourisme, doit faire preuve de beaucoup de sagesse dans le choix des axes prioritaires sur lesquels elle devra plancher. La question est de savoir si elle va continuer sur la stratégie de ses prédécesseurs qui avaient comme point commun le lancement des études pour établir l’état des lieux ou pour relancer des Plans qui n’ont pas marché ?
Parmi les secteurs qui n’arrivent pas à prendre leur vitesse de croisière celui du tourisme. Après plusieurs stratégies et politiques qui n’ont pas abouti, le secteur ne joue toujours pas le rôle qui lui incombe en tant que locomotive de croissance de l’économie.
A un an de la date d’échéance de la Vision 2020, nous sommes bien loin des objectifs ambitieux fixés à 20 millions de touristes. Le nombre de touristes enregistrés ne dépasse pas les 13 millions dont une grande partie des MRE. Et pourtant des milliards de dirhams ont été investis et injectés dans ce secteur sans que cela ne se répercute sur la croissance économique.
La question qui se pose depuis plusieurs années : Comment expliquer cet échec alors que tous les ingrédients sont réunis pour faire du Maroc l’une des principales destinations touristiques au niveau du pourtour méditerranéen et de l’Afrique du Nord ?
C’est la question à laquelle la nouvelle ministre du Tourisme Nadia Fettah Alaoui devra répondre avant de démarrer son mandat. Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin d’études qui nous coûtent des fortunes pour des résultats décevants mais plutôt d’un Plan d’action réalisable pour booster le secteur.
Dans une déclaration à la Map ce lundi 14 octobre, la nouvelle ministre dit vouloir renforcer la valeur ajoutée et l’employabilité du secteur du tourisme au bénéfice de l’économie nationale et de la jeunesse marocaine.
Cette business Woman qui a fait ses preuves dans le monde des affaires, affirme vouloir accroître la valeur ajoutée que dégage le secteur du tourisme dans le but de créer davantage d’opportunités d’emploi, essentiellement pour la jeunesse marocaine.
Avec un timing serré, à quelques encablures des prochaines élections en octobre 2021, soit un an et demi, Nadia Fettah Alaoui doit faire preuve de beaucoup de sagesse dans le choix des axes prioritaires sur lesquels elle devra plancher.
Il est clair que les 6 nouveaux ministres n’ont pas de baguette magique pour faire, en un temps-record, ce que beaucoup n’ont pas réussi durant des années. Mais tout le défi sera de démontrer que le changement est possible.
La question est de savoir quelle approche va-t-elle adopter ? Va-t-elle continuer sur la stratégie de ses prédécesseurs qui avaient comme point commun le lancement des études pour établir l’état des lieux ou pour relancer des Plans qui n’ont pas marché ?
Le cas du Plan Azur qui a coûté à l’Etat des milliards de DH a échoué malgré les moult tentatives de relance. Rappelons que les objectifs escomptés par les 6 stations balnéaires du Plan à savoir Saidia, Lixus, Mazagan, Mogador, Taghazout ou encore Plage Blanche n’ont pas été atteints.
Plusieurs experts avaient tiré la sonnette d’alarme appelant l’Etat à annoncer l’échec du Plan et revoir toute la stratégie de l’offre balnéaire marocaine au lieu de continuer à investir sans aucune visibilité.
Mais ce n’est pas tout, la relance du secteur du tourisme ne tient pas qu’à la question des infrastructures hôtelières mais de plusieurs composantes pour rendre la destination Maroc plus attractive. En effet, dans une zone où la concurrence est rude, il faut se démarquer par la sécurité, le service, la propreté, la mise en avant du patrimoine culturel locale…
Beaucoup de ces ingrédients nous manquent malheureusement. Un simple exemple pour montrer l’ampleur du travail à faire au niveau de tous les maillons de la chaîne, la galère des touristes rien que pour prendre un taxi à la sortie des gares. Les touristes sont arnaqués par les transporteurs, les commerçants, les vendeurs ambulants, les mendiants… et la liste est longue.
Aujourd’hui, il est clair qu’en raison de ces contraintes et bien d’autres, les objectifs de la Vision 2020 ne seront pas atteints. Cela dit, la ministre a du pain sur la planche pour relancer la machine touristique. L’enjeu est d’attirer davantage de touristes mais aussi réussir à ré-intéresser les investisseurs touristiques à réinvestir dans ce secteur.
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1 comment
Le tourisme va mal au Maroc surtout à Marrakech, je suis Suissesse d’origine marocaines, j habite en Suisse et je rentre deux fois à Marrakech jusqu’à ce que j’étais prise en OTAGE par un hôtel 5* à Marrakech lisez mon commentaire dessous avec l’article sur mon drame. Quand j’ai contacté le ministère de tourisme aucunevreaction d’ailleurs aucun email ni formulaire fonctionnels. Sur les réseaux sociaux pas de réponse. Comment peur on investir ou même passer des vacances sans soucis à Madame :
MARRAKECH : UN ARTICLE DANS LA PRESSE INTERNATIONALE, LE CÔTÉ SOMBRE DE SES HÔTELS 5* ! :
https://agencedepressepanafricaine.com/maroc-arnaque-de-touristes-lhotel-kenzi-rose-garden-a-lindex
Le paragraphe concernant les réseaux sociaux corrompus, je l’eclaircis il s’agit de Facebook, TripAdvisor….!?
Veuillez publier SVP, partager pour avertir les gens. J’ai des preuves et dans l article et chez moi. Merci