« Un bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil », disait, Abraham Lincoln.
Dans tous les manuels de la Science politique et les textes relatifs aux droits de l’Homme et aux libertés fondamentales, la légitimité politique, dans toute démocratie représentative, est fondée sur le vote.
Oui, le Vote, cet instrument de pacification sociale, où l’électeur à travers le jeu de l’élection institue l’apaisement entre tous les acteurs de la société, et renonce à toute forme de violence.
Le vote, cette essence de la légitimité démocratique, qui s’exprime par le consentement de tout un chacun à choisir d’une manière ordonnée tout en obéissant des règles rituelles, les représentants et les dirigeants d’un pays, devient malheureusement chez nous, NON pas un vecteur de stabilité et d’apaisement, ni une force qui annihile les effets désastreux de « la balle d’un fusil »… mais plutôt un moyen légitime qui tronque celle-là par un discours populiste, qui trouve son pendant dans des théories extrémistes, qui divisent la population en bons et mauvais citoyens.
Le vote, ce stabilisateur et pacificateur de la société à travers l’institutionnalisation d’un contrat social, qui respecte les différences, et où le vivre ensemble est le maître mot, est devenu par la force des urnes, abandonné hélas par l’abstention. Une aubaine pour une minorité, qui ne représente qu’elle-même. Malheureusement, moins de 10% de la masse électorale était suffisante pour offrir ce sésame à des parvenus de la politique politicienne pour se servir à leur guise et comme bon leur semble des hauts postes de l’administration distribués à leurs affidés, en sus des privilèges et autres récompenses indues. Alors, que leur rôle premier est de mettre le pays sur les rails de la croissance et l’émancipation avec un modèle de développement efficace, qui réponde aux attentes de toutes les citoyennes et de tous les citoyens.
Le constat de l’échec de leur politique est patent, les dysfonctionnements sont à vue d’œil. Les secteurs publics et sociaux sont en souffrance chronique, une politique de santé défaillante, un enseignement au plus bas de l’échelle, l’égalité des chances entre tous les Marocains est inscrite aux abonnés absents.
Il est utile de rappeler à ces gens-là, que la démocratie représentative et le parlementarisme desquels ils jouissent aujourd’hui, sont le fruit du militantisme de plusieurs générations de vrais patriotes dont ils ne font pas partie. Des Militants qui ont payé cher pour un Maroc juste, démocrate, un Maroc des lumières et non en proie aux ténèbres de l’obscurantisme.
BASTA !! Le Maroc mérite beaucoup mieux que des politiciens qui militent pour cacher une cuisse de femme ou encore qui maquillent la vérité de leurs échecs avec un discours moralisateur, qui, ma foi, est sans fondement éthique…