L’Accord Mondial du Travail reconnaît l’importance du dialogue social pour améliorer les droits et les conditions de travail des joueurs et joueuses de football professionnels.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du Directeur général de l’OIT, Guy Ryder.
En tant que représentants des employeurs et des employés au niveau mondial, les signataires de l’accord acceptent de prendre davantage de responsabilités pour trouver des solutions collectives aux défis auxquels est confrontée l’industrie du football.
L’Accord Mondial du Travail reconnaît que des normes convenues collectivement amélioreront les relations de travail dans le football professionnel et contribueront à sa viabilité et à sa croissance. L’accord fournira une plate-forme pour discuter des règles de protection de la santé et de la sécurité des joueurs et un engagement à améliorer la représentation et la participation des ligues nationales, de leurs clubs membres et des syndicats de joueurs.
Dans le cadre de l’AMT, il peut être demandé à l’OIT de fournir des conseils dans les domaines où elle est compétente, y compris dans la mise en œuvre de l’accord.Les signataires de l’accord étaient menés par David Aganzo, président de la FIFPRO, et Enrique Bonilla, président du Forum mondial des ligues. S’exprimant lors de la cérémonie de signature, au siège de l’OIT à Genève, le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, a déclaré : « Le football a le pouvoir d’inspirer et d’unir les gens de toutes les nationalités et de tous les milieux, indépendamment de leur sexe et de leur origine ethnique. Les footballeurs, quel que soit le type de relation d’emploi, ont besoin d’être protégés par les principes et droits fondamentaux au travail. Des organisations d’employeurs et de travailleurs libres, indépendantes, fortes et représentatives, ainsi que la confiance, l’engagement et le respect par les gouvernements de l’autonomie des partenaires sociaux sont des conditions essentielles pour un dialogue social efficace dans le football ».L’AMT suit les principes et droits fondamentaux au travail énoncés par l’OIT dans la Déclaration relative aux principes et droits fondamentaux au travail de 1998, qui a été modifiée en 2022.