La société Chariot estime que le champ gazier Anchois, situé sur le permis marin de Lixus Offshore au large de la ville de Larache, pourrait entrer en production en 2024 ou en 2025, selon une publication de Francis Perrin, Senior fellow au Policy Center for the New South (PCNS).
“Ce permis est détenu depuis 2019 par Chariot Limited (75%), une entreprise basée à Guernesey, et par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM – 25 %), la société nationale du Maroc”, rappelle M. Perrin dans cette publication intitulée “Perspectives gazières du Maroc: où en est le projet ‘Anchois’ ?”, ajoutant que Chariot est l’opérateur de Lixus, dont la superficie est de 1.794 km².
Même s’il convient de rester prudent à ce stade sur l’ampleur des réserves futures de gaz d’Anchois et du permis Lixus, puisqu’on peut parler pour l’instant de ressources et pas encore de réserves, le projet de développement repose sur quelques atouts clés, dont la proximité du gazoduc Maghreb-Europe (GME), relève la même source.
“Ce gazoduc relie l’Algérie à la péninsule ibérique en passant par le Maroc mais la section algérienne a été fermée à partir du 1er novembre 2021, un peu plus de deux mois après la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat. L’Espagne et le Maroc se sont entendus pour utiliser une partie du GME dans l’autre sens, c’est-à-dire de l’Espagne vers le Maroc. Cette utilisation a été effective pour la première fois à la fin juin 2022, ce qui a permis au Maroc d’importer du gaz naturel à partir de gaz naturel liquéfié (GNL) arrivé en Espagne où il a été regazéifié”, explique l’auteur.
Et de souligner que Chariot entend accélérer le futur développement d’Anchois en vue d’une mise en production “aussi vite que possible” et que Chariot et l’ONHYM travaillent sur tous les aspects de ce projet et sur le plan de développement afin de parvenir à la décision finale d’investissement (DFI).
Les ressources “contingentes” (éventuelles) d’Anchois sont à présent évaluées à 637 milliards de pieds cubes (637 Gp.c.) de gaz, soit 18 milliards de mètres cubes, les ressources “prospectives” à 754 Gp.c. (21,35 milliards de mètres cubes) et les ressources récupérables restantes à 1.391 Gp.c. (39,4 milliards de mètres cubes), soit la somme des ressources contingentes et prospectives, fait savoir M. Perrin, précisant que ces chiffres correspondent à la meilleure estimation et ne sont pas les hypothèses basses ou hautes qui ont été retenues.
1 comment
“… mais la section algérienne a été fermée à partir du 1er novembre 2021, un peu plus de deux mois après la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat…’’
Cette phrase prête à confusion. La réalité est la suivante : ‘’… un peu plus de deux mois après qu’Alger ait coupé, de façon unilatérale, ses relations diplomatiques avec Rabat…’’
Il n’y a pas que ça. Pour isoler le Maroc, hahaha ! :
1. Le tristement célèbre Boukharrouba a coupé unilatéralement la voie ferrée Casablanca-Alger-Tunis. Pas que ça ! Iblis et sa haine envers le peuple marocain lui ont inspiré d’arracher quelques 16 km de rails depuis le poste frontalier de Zouj Bghal. Cette action impulsive traduisait son intention malfaisante d’isoler notre pays de sa profondeur maghrébine. Je me rappelle qu’avant cet acte criminel, il n’y avait pas un jour où nos frères tunisiens descendaient du train à Oujda, ou continuaient vers Casablanca ou encore prenaient le bus vers Nador pour vaquer tranquillement à leurs occupations commerciales.
Cette action inqualifiable est devenue un leitmotiv de la politique boukhrroubiste jusqu’à nos jours.
2. Les héritiers de Boukharrouba ont fermé de manière unilatérale la frontière et ont coupé la voie terrestre pour mettre fin à tous liens utérins et familiaux entre les populations de part et d’autre des frontières. Gonflés à bloc par la rente pétro-gazière, les ex-caporaux croyaient étouffer ainsi les populations du Maroc oriental pour les pousser à la révolte. Grâce à Allah le plus miséricordieux, les populations du côté marocain vivent beaucoup mieux que leurs frères et parents à l’est de la frontière par la seule faute des agents que de Gaulle a laissé sur place pour préserver les intérêts de Marianne.
3. Comme leurs tentatives maléfiques de couper le Maroc de son espace Maghrébin ont été vouées à l’échec, les ex-caporaux de lalijou ont occupé le couloir maroco-mauritanien de Guergarat pour nous couper de nos frères chenguitis et du reste de l’Afrique.
4. Voyant que tout cela ne leur suffisait pas, les héritiers de Boukharrouba ont coupé de manière unilatérale les liens diplomatiques avec le Maroc en s’attendant à un bouleversement de la situation politique de notre pays. Grande déception ; rien d’anormal sous le soleil et (مَا هَزَّكْ رِيحْ يَا جَبَلْ !).
5. A bout de nerfs, les ex-caporaux ont coupé, encore une fois de manière unilatérale, les voies aériennes entre le DOM-TOM.dz et notre pays. Cet acte irréfléchi leur a couté de mettre leur NIF de côté, d’aller mendier au moyen orient une intermédiation avec notre pays pour qu’ils puissent tenir leur Conférence Arabe qui leur assureraient légalité, légitimité et même virginité.
Quand l’animal se fait subir lui-même toutes ces blessures, c’est qu’il est psychologiquement dérangé, qu’il n’est plus maître de ses actes et qu’il faut s’en méfier quand il est mort.