Les Bourses mondiales évoluent sans grand changement mercredi, dans un marché très peu entreprenant à l’occasion d’une demi-séance, en raison de la fête de Noël sur les principales places financières.
En Asie, l’indice Nikkei à Tokyo a lâché 0,14%, le Kospi à Séoul a reculé de 0,21% et Sydney de 0,4%. Hong Kong et Taipei ont elles progressé d’environ 0,2%. La séance de mercredi a été écourtée en raison des fêtes à la Bourse de Hong Kong, qui sera fermée jeudi et vendredi, tout comme Sydney. New York, Séoul et Taipei observeront la trêve de Noël jeudi, comme partout en Europe.
Parmi les principales places boursières européennes, seules Paris et Londres sont ouvertes à la veille de Noël, mais pour une demi-séance seulement. Vers 08H15 GMT, la CAC 40 parisien (+0,08%) et le FTSE 100 londonien (-0,07%) oscillaient autour de l’équilibre.
La Bourse de Paris fermera à 13H00 GMT et Londres à 12H30 GMT. Ailleurs en Europe, Francfort, Oslo et Milan seront entièrement fermés, parmi d’autres.
« L’année touche presque à sa fin et les traders sont en partie déjà en vacances. Les investisseurs ont largement remanié leurs portefeuilles et beaucoup ont clôturé leurs positions pour passer à autre chose. Les volumes d’échanges sont faibles, environ 30 à 35% en dessous de la moyenne du mois écoulé », souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Toutefois, « si l’histoire sert de guide, le fameux +rallye de Noël+, soit les cinq dernières séances de l’année et les deux premières de la nouvelle année, pourrait générer environ 1,5% de gains supplémentaires » pour les actions mondiales, ajoute l’analyste.
« La hausse des valeurs technologiques américaines, comme Nvidia, et le record du S&P 500 (signé mardi à 6.909,79 points à la clôture, ndlr) pourraient soutenir les poids lourds liés à l’intelligence artificielle et aux semi-conducteurs, mais la faiblesse des volumes, liée au nombre limité de participants, devrait limiter la progression », a commenté Ryotaro Sawada du Tokai Tokyo Intelligence Lab.
Outre les actions, du côté des matières premières, l’or a atteint un nouveau record dans la nuit de mardi à mercredi en dépassant 4.500 dollars l’once pour la première fois de son histoire, sur un marché propulsé par le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela et des perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine.
Le métal jaune, valeur refuge par excellence, a grimpé jusqu’à 4525 dollars les 31,1 grammes, son prix ayant bondi de plus de 70% depuis le début de l’année.
« L’or a inscrit plus de 50 records historiques cette année », relève Ipek Ozkardeskaya.
Cette nouvelle hausse s’inscrit dans une appréciation plus générale des cours des métaux, l’argent, le platine et le cuivre atteignant aussi des records.
Sur le marché du pétrole, les cours étaient stables dans un marché peu fréquenté avant les fêtes: vers 08H15 GMT, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) grappillait 0,36% à 58,59 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord 0,0,30% à 62,38 dollars.






